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Emotions

Libre face à la peur

Quelle attitude adopter quand nous sommes confrontés à des événements suscitant la peur, tels que les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ?

Face aux événements quels qu’ils soient, nous avons la liberté de choisir non seulement nos opinions, mais aussi nos réactions émotionnelles. En d’autres termes, au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, nous pouvions céder toute la place à la peur, ou bien prendre la responsabilité de l’effervescence émotionnelle à l’intérieur de nous et la gérer, pour retrouver au plus vite un état d’équilibre et de paix.

Fascinés par nos émotions

Comme les autres émotions que sont la colère ou la tristesse, la peur exerce une sorte de fascination sur nous. Il paraît que les Français, plus que d’autres peuples, adorent leurs émotions ! Les émotions donnent du piment à la vie, certes, mais elles deviennent handicapantes dès lors que nous ne les maîtrisons pas.

Pensez à la colère : c’est une belle énergie, très utile pour nous défendre face à une tentative d’abus de pouvoir, pour sortir de l’impuissance. Mais quand elle nous emporte, elle ne fait que des dégâts, à nous-mêmes et aux autres. Alors que convoquée au moment opportun, utilisée à bon escient et pleinement maîtrisée, elle devient l’instrument d’une puissance saine.

Sommes-nous en danger ?Grotte-de-Lascaux-3_reference

Même chose pour la peur. Il s’agit d’une saine réaction instinctive face au danger. Nous n’aurions pas survécu depuis des temps immémoriaux sans elle. Et en cela, vive la peur ! Aujourd’hui, nous ne vivons plus dans des grottes, entourés de bêtes sauvages féroces, mais d’autres dangers nous guettent ou, plus exactement, semblent nous guetter. Sommes-nous réellement en danger ?

Face aux tragiques événements récents, nous pouvons prendre appui sur nos facultés mentales et nous interroger sur la véracité de la menace pour chacun d’entre nous ou pour nos proches ou pour notre pays tout entier. Peut-être alors arriverons-nous à la conclusion que le sentiment d’être menacé par d’éventuels attentats (plus que par les risques habituels de la vie : maladie grave, accident…) est quelque peu une illusion d’optique.

Cela pourrait évidemment nous aider à ne pas céder à la panique. Mais en supposant que nous arrivions à la conclusion inverse, à savoir qu’un grave danger nous menace, nous sommes alors encore libres de céder ou non à la peur.

Quand la peur prend le pouvoir

Car, si nous n’y prêtons garde, la peur prend le pouvoir sur nous, et nous dicte notre vie. Elle rétrécit notre champ des possibles. On ne s’aventure pas hors d’un domaine où l’on se sent en sécurité. Qu’il s’agisse de notre sécurité face à des agressions extérieures, comme dans le cas du risque d’attentat, ou de nous protéger contre les blessures psychologiques dans le cas de la peur du rejet ou de l’abandon dans la relation par exemple. Le mécanisme est le même. La peur se traduit par une fermeture énergétique ; en d’autres termes, nous sommes bloqués de l’intérieur, incapables de saisir les opportunités que nous offre la vie.

Ce mécanisme est parfois inconscient, mais pas toujours et nous sommes alors capables de discerner la peur « derrière » nos inhibitions. Par exemple, « je ne suis pas à l’aise quand je prends la parole en public car j’ai peur du jugement des autres », puis-je entendre dans mon cabinet.

Les avantages de la peuralpinisme

La peur présente des avantages autres que celui d’être une forme de protection. Cette émotion peut parfois même être excitante comme dans les films d’horreur ou les sports extrêmes, ou encore les fêtes foraines.

La peur, comme une autre émotion d’ailleurs, ne nous donne-t-elle pas aussi le sentiment d’exister ? Par exemple, les affirmations « j’ai le vertige » ou « j’ai peur des araignées » ou encore « j’ai peur d’être rejeté par les femmes » définissent la personne, font partie de son identité. Tout en l’enfermant dans une prison. Impossible d’emprunter cette route de montagne ; plutôt rester seul que de courir le risque d’être abandonné… L’attitude qui consiste à se retrancher derrière la peur pour ne pas faire telle ou telle chose est un choix.

Choisir entre la peur et l’amour

Rien ne nous oblige à demeurer esclaves de nos peurs. Car, comme tous nos composants psychiques, la peur cristallisée au fond de nous peut être transformée. Lorsqu’elle pointe son nez à l’intérieur de nous, émanant de nos profondeurs, il faut apprendre à la reconnaître, avoir le courage de lui faire face et l’accompagner dans sa dissolution. Il ne faut pas avoir peur de la peur ! Elle ne demande qu’à lâcher…

Et puis nous sommes responsables de la place que nous accordons aux stimulants de la peur, notamment ceux véhiculés par les médias (les images traumatisantes, les témoignages des personnes qui elles-mêmes ont peur).

En bref, ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est être responsable de soi-même, responsable de son jardin intérieur. Ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est laisser la place libre pour l’Amour. La peur est synonyme de fermeture, repli sur soi, méfiance, froideur, immobilisme, contraction, stress. Tandis que l’Amour va avec l’ouverture, la confiance, la chaleur, le mouvement, le rayonnement. A chacun de nous de choisir !

A lire également à propos de la gestion des émotions : « Comment gérer notre colère ? »

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Que peut-on attendre de la thérapie ?

Premier bienfait : la sérénité intérieure grandit

Le travail thérapeutique que je propose va se traduire par des changements concrets dans votre vie quotidienne.

D’une manière générale, la thérapie apporte la sérénité intérieure :

Vous êtes bien avec vous-même, votre esprit est plus calme, vous n’êtes plus débordé.e ou paralysé.e par vos émotions, vous cultivez l’harmonie autour de vous notamment dans vos relations, vous savez où vous allez dans votre vie et vous vous en sentez capable !


Les 4 bénéfices apportés par la thérapie

De manière synthétique, on peut dire que le chemin thérapeutique que je propose apporte 4 bénéfices :

  • Vous apprenez à vous connaître et découvrez votre véritable identité ;
  • Vous dissolvez les causes de votre mal-être ;
  • Vous devenez authentiquement vous-même ;
  • Vous apprenez les attitudes qui sont les clés du bonheur.

Pour en savoir plus, lire aussi la page sur « mon approche de la thérapie ».


Des améliorations concrètes au quotidien

Voici une liste (non exhaustive !) des effets que vous pouvez attendre selon la problématique qui vous conduit à entreprendre une thérapie.

Les relations avec les autres : l’apaisement et la justesse
  • Les tensions que vous ressentiez face à certaines personnes de votre entourage s’apaisent ;
  • Vous adoptez une attitude juste face au comportement des autres ; vous vous faites respecter et vous respectez l’autre ;
  • Vous êtes en mesure de cultiver des relations paisibles, saines et harmonieuses ;
  • Vous vous sentez à l’aise avec les autres et restez fidèle à vous-même dans la rencontre avec l’autre ;
  • Vous savez communiquer avec vos proches avec clarté et justesse ;

Plus d’informations sur la page  « Vivre des relations harmonieuses ». 

La confiance en soi : quand l’impossible devient possible
  • Vous êtes conscient.e de votre valeur et de vos qualités ; vous vous aimez tel.le que vous êtes, y compris avec vos faiblesses ;
  • Vous prenez aisément la parole dans un groupe ou lors d’une réunion ; vous prenez votre place ;
  • Vous faites face aux défis de la vie, et notamment aux changements, en gardant confiance en vous et en la vie ; vous trouvez en vous des ressources nouvelles pour construire l’avenir ;

Pour plus d’informations, lire les articles sur la confiance en soi sur le blog.

 Le burn-out et l’hyperactivité : rééquilibrer sa vie
  • Vous trouvez un nouvel équilibre entre activité et repos, entre travail et loisir ; vous vous accordez le droit de ne rien faire ;
  • Vous introduisez la détente et le plaisir dans tous les segments de votre vie ; vous cessez de faire rimer travail avec contrainte, déplaisir et effort ;
  • Vous remplacez la quantité d’activités par la qualité de vie intérieure ;

Pour plus d’informations, lire les deux articles sur l’hyperactivité sur le blog. 

 La gestion des émotions : retrouver la stabilité
  • Vous n’êtes plus sujet.te à des débordements émotionnels (accès de colère ou de tristesse ; angoisse) ;
  • Vous savez repérer l’arrivée d’une émotion forte en vous ; vous savez la gérer et rester stable ;

Pour plus d’informations lire les articles sur la peur sur le blog.

 Le sentiment de solitude : changement d’ambiance et ouverture
  • Vous êtes devenu.e capable de vous mettre en mouvement pour sortir de l’isolement ; la peur et le poids des habitudes ne vous paralysent plus ;
  • Vous vivez en compagnie de… vous-même (donc pas seul.e !), nourri.e de votre vie intérieure ;
  • Vous savez prendre soin de la partie de vous blessée qui vous amenait à vous replier sur vous ;

Pour plus d’informations, lire les articles et témoignages sur la solitude.

 La construction d’un couple : la lucidité qui montre la voie
  • Vous pouvez entreprendre de nouvelles rencontres en vous sentant libre de l’influence des expériences antérieures insatisfaisantes ;
  • Vous avez les idées claires sur le partenaire qui vous conviendrait et sur ce que vous ne voulez pas ;
  • Vous restez fidèle à vous-même dans la rencontre ; vous adoptez l’attitude juste face à l’autre ;
 Les traumas : pour que le passé appartienne au passé
  • Vous vous libérez des incidences (conscientes et inconscientes) de ces événements ; vous repoussez les limites dans lesquelles vous étiez emprisonné.e ;

Voici quelques autres domaines de compétence dans lesquels je peux vous permettre d’accomplir une transformation libératrice : le sens de la vie, la violence, l’argent, l’émergence spirituelle