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Renoncer à avoir raison

Nous sommes très attachés à nos opinions et, pour les défendre, nous sommes prêts à nous disputer avec les autres. Pourquoi un tel comportement est-il si répandu ? Il suffirait que nous cessions de penser que nous avons raison pour insuffler de la paix dans nos relations. Et c’est à portée de la main !

Temps de lecture : 4 minutes

 « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».

Ce proverbe est bien connu ; pourtant, à l’évidence, nous n’en avons pas intégré la sagesse.

Au fil de l’histoire, une multitude d’opinions qui semblaient incontestables ont été balayées. Par exemple, la certitude que « la terre est au centre de l’univers »…

En théorie, nous pouvons admettre que les idées auxquelles nous croyons dur comme fer se révèleront absurdes dans un siècle, ou dans 10 ans. Ou peut-être même dans quelques mois !

Cependant, cela ne nous empêche pas de continuer à nous battre au nom de ces opinions sous le prétexte que nous avons raison. Et à traiter d’imbéciles – dans le meilleur des cas ! – ceux qui ne partagent pas notre point de vue.

Des conflits d’opinions : partout et tout le temps !

Ce phénomène paradoxal existe dans tous les domaines de la vie, au plan individuel comme au plan collectif. Il est à l’origine de bien des conflits – et non des moindres, comme les guerres de religion ou les révolutions.

Il est aussi à l’origine des disputes interpersonnelles. Comme celles des couples qui se sont récemment entredéchirés en raison de leur opposition sur la fameuse question du vaccin.

Même scénario à l’intérieur de nous où des parts de nous, ayant des avis opposés, bataillent, et créent ce qu’on appelle un conflit intérieur.

Face à ce phénomène qui semble aussi universel qu’inexorable, deux questions se posent :

  • Les divergences d’opinion entraînent-elles nécessairement des conflits ?
  • Est-il possible de sortir de cet engrenage ?

Je vous invite à prendre quelques instants pour examiner cela.

Distinguer ‘avoir une opinion’ et ‘avoir raison’ 

Jusqu’ici, nous avons assimilé deux postures, et il est temps de les distinguer. Car c’est une chose d’avoir une opinion, cela en est une autre d’avoir raison

Si j’ai une opinion et que l’autre en a une différente, je peux accepter cette différence ; alors je l’écoute et nous pouvons en discuter en essayant de nous comprendre.

Par contre, si j’ai une opinion et en plus j’estime que j’ai raison, cela implique nécessairement que l’autre a tort si son opinion diffère de la mienne. Donc cela me met dans une posture de fermeture à ses arguments, de non écoute, et de supériorité. 

Contraction ou ouverture

Nous pouvons sentir physiquement / énergétiquement la contraction, le raidissement, la fermeture, le refus, qui se produisent au moment où nous passons de ‘j’ai une opinion’ à ‘j’ai raison’.

A l’inverse – et c’est sans doute plus facile à ressentir dans ce sens – on peut ressentir une détente, une ouverture qui arrive lorsqu’on décide de ne plus se battre pour une opinion, mais au contraire d’accepter que l’autre pense autrement.

On l’aura compris, c’est ‘avoir raison’ qui produit les conflits, tandis que ‘avoir une opinion’ est neutre de ce point de vue.

L’égo : s’opposer pour exister

Alors, s’il est tellement néfaste – et absurde comme nous l’avons vu plus haut – de prétendre avoir raison, pourquoi cette attitude est-elle aussi universelle ?

Parce que ‘avoir raison’ fait partie des mécanismes automatiques de l’égo. Autrement dit, si on n’y prête pas garde, on va automatiquement se positionner en mode « j’ai raison ».

L’égo se renforce chaque fois qu’il s’oppose aux autres.

L’égo, c’est-à-dire ce qui nous donne le sentiment d’exister en tant qu’entité séparée, a besoin de… séparation pour exister !  

Et cela prend un nombre infini de formes. Notamment l’opposition :

  • D’abord : MOI / MON opinion, versus l’autre / SON opinion.
  • Et ensuite : mon opinion qui est la bonne, versus l’opinion de l’autre qui n’est pas valable.  
Une simple pensée qui devient MON opinion

Le stade de ‘j’ai une opinion’ est déjà en lui-même un processus égotique (donc qui crée une séparation avec l’autre). Que se passe-t-il ?

Au départ il y a une pensée qui circule dans le champ de la conscience ; pensée dont le mental / l’égo s’empare, qu’il s’approprie comme si c’était la sienne. Il s’attache à cette idée, en même temps qu’à l’idée qu’il y a un individu – lui-même – qui possède cette pensée.

On peut parfaitement observer ce mécanisme et le déconstruire. En temps réel ou a posteriori. C’est ce qu’apporte la perspective de la thérapie non duelle.

Ce stade de l’opinion n’engendre pas en lui-même de conflit. Par contre, dès lors que l’attitude ‘j’ai raison’ s’y ajoute, le conflit n’est jamais très loin !

Repérer la posture ‘avoir raison’ pour qu’elle lâche

Or on a affaire à un engrenage qui s’enclenche très vite. Si l’on n’est pas conscient de ce qui se passe, on est embarqué dans cet automatisme inévitablement. D’où l’importance de prendre du recul et d’observer finement ce qui se déroule à l’intérieur de nous*.

Si l’on veut que la contraction ‘avoir raison’ se dissolve, il suffit d’observer le vécu intérieur* et de repérer ainsi quand elle s’active, en posant l’intention qu’elle lâche.

Quand cette posture ‘j’ai raison’ lâche, il y a une impression d’ouverture, de neutralité paisible qui s’installe.

Une impression de basculement dans quelque chose de plus spacieux, plus libre, fluide.

Rêvons un peu…

Cela peut paraître utopique d’imaginer un monde où plus personne ne se battrait sous prétexte d’avoir raison.

Un monde où on accepterait les divergences d’opinion comme une richesse. Où on tendrait vers la concertation et éventuellement la co-création, plutôt que vers l’affrontement. Où on dépasserait la loi des polarités pour activer une troisième dimension plus élevée.


* Je vous invite à télécharger l’e-book « Découvrir son vécu intérieur » ici.

A lire également sur ce thème : Vaccinés – non vaccinés : cohabiter en paix. Ces deux articles se complètent.

Crédit photo : Photo by Lee 琴 on Unsplash

 

Thérapie non duelle

Nos problèmes sont facultatifs

Et si, au lieu de chercher à résoudre nos problèmes psychologiques, on les laissait simplement s’évanouir ! Comme des châteaux de cartes qui s’écroulent… C’est cela même que nous propose la thérapie non duelle. Illustration.

« C’est toujours la même chose et c’est vraiment énervant ! ». Francine sort d’une réunion de son association, furieuse. Quand elle a proposé le mois de mai comme date du prochain événement, la contradiction est arrivée tout de suite : « En mai il y a les ponts, il vaut mieux planifier cela en juin ». Point de vue qui l’a emporté.

C’est terriblement contrariant pour Francine qui a l’impression de se heurter à des personnes qui ne prennent pas en compte son avis. « Je n’ai pas le droit de ne pas être d’accord. »  Elle se plaint qu’on lui reproche de se mettre en colère. Finalement la résignation l’emporte : « Je n’ose plus m’exprimer car ce n’est pas accepté ».

Elle résume en deux phrases ses convictions : « je n’ai pas le droit à la parole », et « je ne suis pas écoutée ».

Des épisodes de ce type lui arrivent sans cesse. Et depuis longtemps. Cela remonte même à son enfance, elle le sait : « en tant qu’enfant, je n’avais pas le droit à la parole ; pendant les repas, nous devions rester en silence ». Elle est donc parfaitement consciente de l’origine de ce schéma de fonctionnement qu’on peut schématiser ainsi : l’impression que ‘je ne suis pas écoutée’ / suscitant la colère / qui à son tour induit une réaction de rébellion-conflit ou de mutisme / qui va provoquer des reproches de la part de son entourage / ce qui va renforcer la croyance de départ que ‘je ne suis pas écoutée’.

Et pourtant, malgré cette compréhension, Francine reste enfermée dans ce fonctionnement et le mal-être qu’il induit.

Pas d’égo sans problèmes

Si l’on regarde de plus près ce qui se passe, que peut-on voir ? D’abord il y a une divergence d’opinions. Francine voudrait qu’on retienne le mois de mai, d’autres préfèrent le mois de juin. Point final !

Une fois que ces avis ont été exprimés, s’enclenche tout un processus à l’intérieur de Francine. Un scénario est créé de toutes pièces sur la base d’interprétations. Le désaccord des autres et la décision prise sont interprétés par elle comme un refus de l’écouter, comme une privation de son droit à exprimer un avis différent.

Si l’on imagine qu’à la place de Francine, une autre personne ait formulé la même opinion dans cette même réunion, elle aurait donné une interprétation complètement différente de la situation. Mais il y aurait encore une interprétation !

Interpréter est un mécanisme fondamental dans le fonctionnement égotique. Or, interpréter c’est créer des problèmes (imaginer des scénarios qui ne nous conviennent pas, où selon nous quelque chose ne va pas).

Et l’égo adore créer des problèmes. On pourrait dire qu’il est très doué là-dedans (!), mais cela va bien au-delà : la production de problèmes est indissociable de l’égo. Autrement dit : pas d’égo sans problèmes.

Pas de problème sans égo 

La bonne nouvelle c’est que la réciproque est aussi vraie : pas de problème sans égo !

C’est précisément là que nous amène la thérapie non duelle, là où il n’y a pas d’égo et donc pas de problème. La situation est alors vue non pas depuis la perspective de l’égo mais depuis la perspective de ce qui est là lorsque l’égo n’est plus aux manettes. C’est-à-dire depuis ce qu’on peut appeler ‘la conscience’ (ou ‘ce que nous sommes vraiment’, ‘notre vraie nature’ ou ‘le Tout’…).

Depuis cette perspective-là, qu’est-ce qui apparaît ? La prise de recul permet de distinguer la situation qui nous semble ‘objective’ (et qui en fait ne l’est pas*) de ce qui est ‘rajouté’ dessus. Tout en voyant clairement les mécanismes égotiques et les ressorts de la création du problème.

Dans notre exemple, cela pourrait être :

  • le fait que l’égo est persuadé d’avoir raison,
  • ou qu’il a l’impression d’être victime des autres,
  • ou qu’il lui manque quelque chose (être écouté…) dont il a vraiment besoin, etc.
Dissoudre les ‘couches’ égotiques

Le problème est alors vu comme une construction mentale facultative. Comme un jeu de cartes. Sous l’effet de cette vision claire depuis la conscience – dans le cadre d’un accompagnement en thérapie non duelle – cette structure s’écroule et le problème s’évapore.

Une fois que les engrenages égotiques sont désamorcés, on constate que les réactions habituelles aux situations qui faisaient auparavant office de ‘déclencheur’ ont disparu. Confortable ! C’est un premier résultat qui est de nature psychologique.

Mais l’intention de l’approche non duelle va au-delà. La dissolution des ‘couches’ égotiques révèle ce que nous sommes vraiment. Elle permet de découvrir notre vraie nature, ‘d’être la conscience pure’. Là, tout est paisible, simple et fluide.


* Le fait que Francine perçoive la situation comme une divergence d’opinions résulte de ses propres croyances, de ses propres filtres de perception. De plus, la divergence des points de vue n’est pas étrangère aux postures intérieures de Francine. Donc il n’y a pas vraiment de réalité ‘objective’…

Pour en savoir plus : lire une présentation de la thérapie non duelle

Crédit photo : Photo by Sigmund on Unsplash

Eveil

La thérapie non duelle dissout les obstacles

Dans notre recherche de notre véritable identité, nous sommes parfois retenus par des mécanismes égotiques dont nous ne sommes pas conscients. La thérapie non duelle permet de se libérer de ces freins à l’éveil : les obstacles érigés par l’égo sont identifiés et dissous.

L’éveil est la réalisation de notre vraie nature, la conscience pure qui est au-delà du moi individuel. A moins que nous ne soyons totalement éveillés, persiste encore, à un certain degré, l’identification au moi individuel. Autrement dit, nous croyons être une personne, celle qui est là en train de lire cet article et qui porte tel prénom.

Le fonctionnement égotique est donc à l’œuvre ; et c’est le cas dans tous les domaines de notre vie ! 

Qu’on le veuille ou non, l’égo s’invite aussi sur le chemin d’éveil. Bien souvent nous n’en sommes même pas conscients. Et pourtant, il peut entraver l’évolution spirituelle. 

Les croyances paralysantes

Voici quelques exemples dans lesquels vous allez peut-être vous reconnaître !

D’abord, il y a bien sûr les croyances limitantes. Si, par exemple, notre croyance principale au sujet de nous-mêmes est « je n’y arrive pas » ou « je ne suis pas assez bien », cette opinion va naturellement imprégnée notre pratique spirituelle, avec l’impression de ne jamais y arriver, ou la conviction que l’éveil est peut-être pour les autres mais pas pour nous-mêmes. 

Assis sur notre coussin de méditation, nous entendons notre petite voix intérieure qui nous répète des petites phrases assassines directement inspirées de nos croyances, semant la confusion et le découragement.

Comme toute croyance qui n’a pas été identifiée ou/et pas dissoute, elle prend le pouvoir : nous… la croyons et elle nous paralyse.

De nombreux automatismes invisibles 

Mais l’égo est présent de bien d’autres manières… 

Et nous sommes si habitués et identifiés à ces mécanismes automatiques qu’ils passent le plus souvent inaperçus ! 

Ainsi, l’égo a des attentes : autrement dit, le moi individuel – la personne que nous pensons être – veut obtenir certains résultats. Par exemple, il aspire à progresser vers l’éveil, ou il souhaite la « réussite » de telle méditation. Lorsque nous cherchons à reproduire une certaine expérience qui nous a semblé particulièrement agréable ou valorisante, c’est encore l’égo qui est aux manettes. La conscience pure, elle, n’a aucune attente ; elle est tout. 

Les attentes égotiques vont ainsi de pair avec un sentiment de manque et d’insatisfaction et une tension permanente.

Autre aspect du fonctionnement égotique : le besoin d’agir, de faire. Il va par exemple être présent lors de nos méditations et sans cesse activer une forme d’action ou une autre (vérifier la posture, contrôler si la pratique est faite correctement, etc.). 

Cet automatisme enferme le méditant dans l’action qui est l’opposé du non-faire, et du « simplement être ». 

Parmi les innombrables facettes de l’égo, il y a aussi la certitude de savoir. Le mental a une opinion sur tout ce qui se passe sur le chemin d’éveil et bien sûr il a raison ! Et avec ce savoir, il veut contrôler et diriger.

La thérapie non duelle permet de lâcher l’identification à l’égo

Bref, l’égo est omniprésent. Quel paradoxe : ce dont nous cherchons à nous libérer est cela même qui tient les rênes… 

Si nous voulons éviter que cette emprise de l’égo constitue un obstacle qui freine ou même bloque l’évolution spirituelle, il est impératif de voir clairement tous ces mécanismes. 

Les voir et les lâcher. C’est là qu’intervient la thérapie non duelle : elle installe une vision claire des conditionnements et par diverses techniques elle permet de lâcher l’attachement à cela, de se désidentifier du moi individuel ; et simplement être la conscience pure.


A lire également sur le thème « La thérapie au service de l’éveil » :

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Eveil

La thérapie énergétique facilite l’ouverture spirituelle

Est-il possible de se dispenser de faire une thérapie lorsqu’on est à la recherche de sa véritable identité ? Quand nous avons rencontrons des obstacles sur le chemin d’éveil, la thérapie peut venir à notre secours. L’approche psycho-énergétique (le Rebirth notamment) restaure la fluidité de la circulation énergétique et, ce faisant, facilite l’ouverture spirituelle.

La progression spirituelle est synonyme d’ouverture. La composante majeure de cette ouverture est de nature énergétique. Autrement dit, l’ouverture spirituelle s’appuie sur une circulation énergétique fluide. 

Or, les traumas psychologiques laissent des traces dans notre système énergétique ; ils créent des blocages, des digues dans la circulation énergétique. 

Lorsque nous en restaurons la fluidité par des pratiques thérapeutiques psycho-énergétiques, nous créons des conditions favorables à l’évolution spirituelle. C’est ce qui explique d’ailleurs qu’en fin de session de rebirth,les états d’ouverture spirituelle – l’impression d’être le Un, d’être Amour,… – soient aussi fréquents…

Libérer les charges émotionnelles accumulées

Lorsque je parle ici de trauma, il peut s’agir de la répétition de « petits » épisodes difficiles dans notre vie d’enfant. Par exemple des critiques à répétition, l’interdiction d’exprimer les frustrations, la préférence accordée à un autre membre de la fratrie, etc. 

Les émotions générées par ce qui est perçu comme des injustices, ou de l’indifférence ou un manque d’amour par exemple, toutes ces émotions sont souvent retenues. 

La charge émotionnelle s’accumule alors et reste bloquée. Un travail psycho-énergétique va la libérer.

L’origine de blocages dans la circulation énergétique peut aussi être un événement traumatique ponctuel, tel qu’un abandon ou une violence subie. Il se peut que nous nous en souvenions. Mais il peut aussi s’agir d’un souvenir oublié qui, bien qu’inconscient, est inscrit dans notre système énergétique. En particulier, un épisode de la petite enfance ou le trauma de la naissance

Dans cette optique, il est intéressant de dissiper ces condensations énergétiques par une thérapie qui atteigne l’inconscient. Comme c’est le cas du Rebirth.

Une énergie fluide apporte calme mental et clarté d’esprit

En résumé, un travail thérapeutique psycho-énergétique va dissoudre les principaux blocages, remettre l’énergie en mouvement, pour créer un terrain favorable à l’ouverture spirituelle. 

Au cours de ce processus, il est possible de percevoir que la circulation énergétique devient plus fluide car cela se traduit par un calme mental et une clarté d’esprit accrus – deux aspects qui, en eux-mêmes, sont d’ailleurs propices à la méditation ou tout autre pratique spirituelle.


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Eveil

La thérapie non duelle : un chemin vers l’éveil

Pour tous ceux qui aspirent à découvrir leur identité véritable, la thérapie non duelle constitue un allié précieux. C’est en soi un processus d’éveil.

La thérapie non duelle apporte, elle aussi, un mieux-être psychologique à la personne, mais son but ultime va au-delà. Ce qui est visé c’est d’accéder, au-delà du moi individuel, à la réalisation de notre véritable identité– qu’on l’appelle Pure conscience, Conscience universelle, l’Un, la Source, ou un autre terme. Cet espace de conscience est synonyme de sérénité inconditionnelle, c’est-à-dire une sérénité qui ne dépend d’aucune condition.  

Ainsi, la thérapie non duelle est en soi un chemin d’éveil. Pour la personne accompagnée, il n’y a pas d’un côté la thérapie et de l’autre le chemin d’éveil spirituel* ; ces deux aspects se déroulent simultanément, dans la cohérence. On parle d’ailleurs de psycho-spiritualité*, ce terme montrant la combinaison des deux aspects en une seule et même chose.

A travers la thérapie non duelle, il s’agit d’une réalisation progressive et stabilisée de l’éveil (par opposition à des expériences ponctuelles et temporaires d’éveil qui ne sont pas ce qui est recherché ici).

Transmission de la conscience éveillée

L’approche non duelle des difficultés psychologiques est fondamentalement différente. Dans la plupart des thérapies, le moi individuel et ses problèmes (croyances limitantes, peurs, souvenirs traumatiques…) sont abordés depuis une perspective égotique (c’est-à-dire : le thérapeute en tant que moi individuel face à la personne accompagnée en tant que moi individuel). Ici il s’agit de tout autre chose : le mal-être de la personne est vu depuis une perspective éveillée, c’est-à-dire depuis l’espace de la conscience qui est au-delà du moi individuel.

La transmission de la perspective éveillée durant la séance est le point essentiel de la thérapie non duelle. Même lorsqu’en apparence le travail thérapeutique porte sur des aspects psychologiques et recourt à des techniques « classiques » de thérapie, ce qui est visé c’est la transmission de la conscience éveillée.

Cette transmission permet de voir clairement les mécanismes générateurs du mal-être psychique, et de les dissoudre. Quand les voiles se dissolvent ainsi, non seulement les difficultés psychologiques disparaissent, mais il y a aussi ouverture spirituelle : ce qui est alors là c’est une pure présence, un sentiment d’être, tout simplement… La conscience consciente d’elle-même.

Voir et dissoudre ce qui voile notre vraie identité

En début de processus, il y a une prise de recul : la posture de témoin intérieur s’installe tandis que nous devenons conscients du vécu intérieur, en temps réel. Comme un spectateur devant une pièce de théâtre, nous découvrons les engrenages qui existent entre les pensées, émotions, ressentis et actions et qui nous emprisonnent. 

La perspective éveillée amène à prendre conscience que ces histoires que nous nous racontons dans notre tête sont construites et ne sont pas aussi réelles qu’elles le semblaient.

La volatilité et l’inconsistance des pensées, émotions et ressentis est perçue, réalisée, à travers l’expérience même de la séance. L’attachement aux histoires, aux scénarios de la pièce de théâtre intérieure, se relâche. 

Et l’attachement au moi qui croit à ces histoires se relâche aussi. Car durant ce processus de découverte, c’est le fonctionnement de l’égo lui-même qui se dévoile peu à peu : son besoin insatiable d’avoir toujours autre chose (un autre état intérieur, un autre résultat, un autre objet, une autre relation…), sa tendance à créer des problèmes sans fin (même si cela est douloureux…), sa peur de mourir, etc.

Ainsi, nous déconstruisons l’identification à l’expérience psychologique et au moi qui pense faire cette expérience. L’étape suivante consiste à laisser tout se dissoudre naturellement. 

Les différentes facettes de ce savoir-faire sont transmises en cours de thérapie. Autrement dit, cet apprentissage en séance permet d’acquérir le mode d’emploi pour repérer l’identification au moi individuel, la lâcher et accéder à la conscience éveillée.

La personne accompagnée peut revenir à tout moment à la réalisation de ce qu’elle est vraiment, à cette présence, à cet espace de silence et de paix, dans la vie de tous les jours, et pas seulement sur un coussin de méditation…


A lire également, sur le thème « La thérapie au service de l’éveil », deux articles qui expliquent comment les thérapies psycho-énergétique et non duelle dissipent les obstacles sur le chemin vers l’éveil :


* Pour éviter toute confusion, précisons que le terme « spiritualité » correspond ici à l’aspiration à découvrir l’essence, la nature profonde de ce que nous sommes, au-delà des apparences. Il n’est pas question ici de religion, ni de channeling. La démarche de thérapie et éveil non duels est libre de toute tradition religieuse et spirituelle. Pas de dogme ici, seulement l’expérience vécue.

Emotions

Offre gratuite spéciale confinement : faire fondre les peurs

Ne laissez pas les peurs vous empoisonner l’existence en cette période particulièrement anxiogène. Je vous propose de vous accompagner à distance au cours d’une mini-séance individuelle offerte, avec pour objectif la dissolution de vos émotions et notamment de vos peurs.  

Peur d’être malade ou que nos proches soient atteints, inquiétude financière, anxiété face à d’éventuels bouleversements à venir, etc. Le contexte sanitaire et économique actuel réveille des peurs multiples qui perturbent notre sommeil et affectent notre niveau de bien-être d’une manière générale. 

De plus, les peurs nous empêchent de gérer la situation correctement : il devient impossible d’avoir une vision objective et de prendre les bonnes décisions – avec l’impression parfois d’être « embrumés » ; et nous pouvons même nous sentir paralysés par la peur.

En d’autres termes, la peur nous emprisonne dans un étau qui nous prive de notre liberté de pensée et d’agir. Notre santé (notre système immunitaire) peut également être affectée par la peur et le stress qui en résulte.

Il n’est pas aisé de contrôler l’apparition de la peur et encore plus difficile de ne pas croire aux scénarios « d’épouvante » inventés par notre mental. Nous sommes alors embarqués dans une spirale émotionnelle que les arguments raisonnables ne suffisent à désamorcer.  

Par chance, dans le cadre de la thérapie non duelle, il existe des méthodes permettant de dissoudre les composants – mentaux, émotionnels et physiques – de notre vie intérieure. Et notamment de dissoudre la peur. Il s’agit d’un accompagnement réalisé à partir de la Conscience. J’ai décidé de mettre à disposition du plus grand nombre cette possibilité de se libérer de la peur et des autres émotions. 

A cet effet, durant la période de confinement, je propose des mini séances individuelles à distance. Au programme, une méditation de dissolution qui ouvre l’accès à un espace de tranquillité et de silence, l’espace de la conscience pure.

Ces mini séances durent une quinzaine de minutes et sont offertes. 

Si vous êtes intéressé.e, contactez-moi par l’intermédiaire du formulaire de contact de ce site. Nous prendrons rendez-vous et nous nous retrouverons pour votre séance sur Skype, WhatsApp ou par téléphone.

Ces séances sont ma contribution à « l’élévation de la conscience » en ces temps sombres.

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Témoignage

Anne-Sophie (mars 2020) :

« Un immense merci du fond du coeur.

« Je me sens incroyablement et sereinement tranquille, comme une première fois, et je me sens physiquement rassemblée. C’est délicieux et je n’ai pas de mot pour ça. C’est juste tranquille à l’intérieur, c’est doux et apaisant. Je ressens en même temps légèreté et densité dans mon corps. 
Je suis là, je me sens en vie et ça suffit. C’est bon et précieux. Je goutte. 

« Quelle expérience à la fois tranquille et puissante ! »