Dans notre recherche de notre véritable identité, nous sommes parfois retenus par des mécanismes égotiques dont nous ne sommes pas conscients. La thérapie non duelle permet de se libérer de ces freins à l’éveil : les obstacles érigés par l’égo sont identifiés et dissous.
L’éveil est la réalisation de notre vraie nature, la conscience pure qui est au-delà du moi individuel. A moins que nous ne soyons totalement éveillés, persiste encore, à un certain degré, l’identification au moi individuel. Autrement dit, nous croyons être une personne, celle qui est là en train de lire cet article et qui porte tel prénom.
Le fonctionnement égotique est donc à l’œuvre ; et c’est le cas dans tous les domaines de notre vie !
Qu’on le veuille ou non, l’égo s’invite aussi sur le chemin d’éveil. Bien souvent nous n’en sommes même pas conscients. Et pourtant, il peut entraver l’évolution spirituelle.
Les croyances paralysantes
Voici quelques exemples dans lesquels vous allez peut-être vous reconnaître !
D’abord, il y a bien sûr les croyances limitantes. Si, par exemple, notre croyance principale au sujet de nous-mêmes est « je n’y arrive pas » ou « je ne suis pas assez bien », cette opinion va naturellement imprégnée notre pratique spirituelle, avec l’impression de ne jamais y arriver, ou la conviction que l’éveil est peut-être pour les autres mais pas pour nous-mêmes.
Assis sur notre coussin de méditation, nous entendons notre petite voix intérieure qui nous répète des petites phrases assassines directement inspirées de nos croyances, semant la confusion et le découragement.
Comme toute croyance qui n’a pas été identifiée ou/et pas dissoute, elle prend le pouvoir : nous… la croyons et elle nous paralyse.
De nombreux automatismes invisibles
Mais l’égo est présent de bien d’autres manières…
Et nous sommes si habitués et identifiés à ces mécanismes automatiques qu’ils passent le plus souvent inaperçus !
Ainsi, l’égo a des attentes : autrement dit, le moi individuel – la personne que nous pensons être – veut obtenir certains résultats. Par exemple, il aspire à progresser vers l’éveil, ou il souhaite la « réussite » de telle méditation. Lorsque nous cherchons à reproduire une certaine expérience qui nous a semblé particulièrement agréable ou valorisante, c’est encore l’égo qui est aux manettes. La conscience pure, elle, n’a aucune attente ; elle est tout.
Les attentes égotiques vont ainsi de pair avec un sentiment de manque et d’insatisfaction et une tension permanente.
Autre aspect du fonctionnement égotique : le besoin d’agir, de faire. Il va par exemple être présent lors de nos méditations et sans cesse activer une forme d’action ou une autre (vérifier la posture, contrôler si la pratique est faite correctement, etc.).
Cet automatisme enferme le méditant dans l’action qui est l’opposé du non-faire, et du « simplement être ».
Parmi les innombrables facettes de l’égo, il y a aussi la certitude de savoir. Le mental a une opinion sur tout ce qui se passe sur le chemin d’éveil et bien sûr il a raison ! Et avec ce savoir, il veut contrôler et diriger.
La thérapie non duelle permet de lâcher l’identification à l’égo
Bref, l’égo est omniprésent. Quel paradoxe : ce dont nous cherchons à nous libérer est cela même qui tient les rênes…
Si nous voulons éviter que cette emprise de l’égo constitue un obstacle qui freine ou même bloque l’évolution spirituelle, il est impératif de voir clairement tous ces mécanismes.
Les voir et les lâcher. C’est là qu’intervient la thérapie non duelle : elle installe une vision claire des conditionnements et par diverses techniques elle permet de lâcher l’attachement à cela, de se désidentifier du moi individuel ; et simplement être la conscience pure.
A lire également sur le thème « La thérapie au service de l’éveil » :
Crédit photo : hide-obara – Unsplash