Etiquette

être conscient

Estime de soi

Rétablir l’estime de soi

A l’intérieur de nous, une petite voix nous critique à longueur de journée et nous sommes persuadés qu’elle a raison ! Comment rétablir l’estime de nous-même ?

Vous avez sans doute remarqué qu’à l’intérieur de vous, des pensées émergent à longueur de journée et parmi elles, de très très nombreuses critiques à votre égard. Une petite voix murmure des reproches dans votre tête. Beaucoup d’entre nous l’entendons nous répéter que nous sommes « nuls » et que nous ne sommes « pas à la hauteur ».

Cette petite voix est celle d’une partie de notre personnalité (une sub-personnalité) appelée « le Critique intérieur », dont la mission est de… nous critiquer ! Son job étant, comme son nom l’indique, ni plus ni moins, de critiquer, la panoplie de ses critiques est infinie et peu importe ce que nous faisons et comment nous sommes, il n’est jamais satisfait et nous le fait savoir !

 

Notre apparence physique est l’objet de nombreuses critiques

Nos Critiques intérieurs sont particulièrement virulents au sujet de notre apparence physique. Ils critiquent par exemple notre poids : nous sommes presque toujours trop gros ou trop maigre ; ça ne va jamais. Si nous avons atteint le poids estimé idéal, notre Critique nous assène d’un ton affligé : « de toute façon, tu ne vas pas rester à ce poids, tu n’es pas persévérant… ».

defilé modeSi vous croisez dans la rue une femme dotée d’une silhouette de mannequin, n’allez pas imaginer qu’elle soit satisfaite de son apparence. Son Critique intérieur lui murmure d’un ton méprisant des remarques telles que : « Avec la peau que tu as, quel homme voudrait de toi ? » ou bien : « ça sert à quoi d’être mince si ton corps est flasque, c’est répugnant, tu devrais faire plus de sport », ou encore : « en mangeant si mal, tu mets ta santé en péril, c’est malin… ».

Et si cette femme améliore sa peau, muscle son corps et mange équilibré, son Critique intérieur ne la laisse pas en paix pour autant. Il trouve autre chose qui ne va pas car c’est sa mission de critiquer et il est très doué pour cela. Très entraîné aussi, avec toutes ces années d’expérience ! Lorsqu’au cours d’une séance, une personne en cours de thérapie se glisse dans la peau de son Critique intérieur et parle en son nom, la créativité et l’intelligence dont fait preuve cette sub-personnalité sont toujours fascinants…

 

Nous ne sommes jamais comme il faut

je-suis-nulNos Critiques intérieurs sont attentifs et présents dans tous les aspects de nos vies, et notamment aussi dans notre vie professionnelle. Si vous travaillez beaucoup, il vous le reprochera : « tu devrais travailler moins, tu vas t’épuiser ; comment peux-tu être aussi irresponsable et inconscient des conséquences de ton comportement ? ». Vous décidez de travailler moins et il vous le reprochera aussi : « ton laisser-aller est affligeant. Si tu ne t’investis pas plus, tu vas être flanqué dehors et tu l’auras bien cherché ».

Inspiré par les remarques faites par nos parents lorsque nous étions enfants, notre Critique intérieur ne manque pas une occasion de nous reprendre dans le même sens, en nous assommant de qualificatifs désobligeants : « égoïste », « méchant », « pas intéressant », « autoritaire »… Son ton est cassant et son opinion catégorique.

 

Notre estime de nous est sapée

Nous sommes convaincus inconsciemment que toutes ces critiques intérieures sont parfaitement justifiées puisqu’elles reprennent les reproches faits par papa et maman. Puisqu’elles sont le reflet des valeurs enseignées par nos parents, par exemple qu’il faut être sérieux, gentil, intéressant, et belle pour une femme. Pure vérité, n’est-ce pas ?!

Donc, nous croyons cette voix intérieure, nous ne la remettons pas du tout en question. Qui plus est, nous nous identifions à elle : nous nous approprions ses critiques et les reprenons à notre compte : « JE SUIS moche, trop gros, pas sérieux… », « JE SUIS nul, je ne suis jamais à la hauteur, je n’y arriverai jamais… ». Autrement dit, parce qu’une telle opinion s’est exprimée à l’intérieur de nous avec tant de vigueur, nous considérons qu’elle est vraie et la faisons nôtre.

Résultat désastreux : notre estime de nous est sapée. Nous sommes si persuadés que nous sommes nuls que nous nous abstenons d’entreprendre des choses que nous sommes parfaitement capables de réaliser.

 

Comment réduire l’emprise du Critique intérieur

oie volantIl est salutaire d’être conscient de la présence de ce Critique intérieur et de s’en désidentifier, c’est-à-dire de l’entendre parler à l’intérieur de nous, tout en sachant que c’est seulement lui qui s’exprime et que nous ne sommes pas lui. C’est la première étape du travail. Avoir une vision générale de ce qui se passe en nous et prendre un peu de distance par rapport à cet aspect de nous qu’est notre Critique intérieur.

Même s’il nous empoisonne la vie, il mérite notre bienveillance car cette sub-personnalité constitue en fait un système de protection bien utile. Notre Critique intérieur veille sans cesse à ce que nous ne fassions pas de bêtises qui pourraient nous mettre dans une situation difficile à vivre et douloureuse pour nous. Toute son énergie est en action pour nous protéger de nos peurs (peurs de manquer d’amour ou de reconnaissance, de se retrouver seul, de mourir, etc.).

Lorsque le Critique intérieur se sent écouté et compris, il peut se détendre et devient moins virulent. Je vous invite donc à faire l’exercice qui consiste à demander à votre Critique intérieur son opinion sur vous. Une fois que vous ressentez la présence de cette subpersonnalité en vous, vous établissez le contact avec elle, vous lui posez des questions précises, vous l’écoutez attentivement et notez ce dialogue au fur et à mesure. Vous allez voir, c’est une expérience palpitante !

L’étape suivante consiste à rassurer votre Critique intérieur en « gérant » les peurs qui l’activent et in fine en dissolvant ces peurs. C’est un travail plus en profondeur qui peut nécessiter un accompagnement.

 

 Auteure : Anne Lautier

 

A lire à ce sujet, l’excellent livre de Hal et Sidra Stone, les inventeurs du Voice Dialogue (dialogue des subpersonnalités) : « Le critique intérieur », paru chez Warina Editions.

Connaissance de soi

Se découvrir dans le miroir des autres

Pour mieux vous connaître, rien de plus simple : repérez les critiques que vous portez sur les autres, tirez-en des enseignements sur vous-même et construisez ainsi, pièce par pièce, le puzzle de votre personnalité. Mode d’emploi !

Si vous avez l’impression d’être en partie un inconnu pour vous-même, vous pouvez aisément découvrir des aspects de votre personnalité que vous ignorez. Il vous suffit de vous livrer à un exercice assez simple qui consiste à observer ce qui vous dérange chez les autres, ce que vous critiquez, ou à l’inverse, ce que vous aimez chez eux, ce qui vous attire. Puis à tirer profit de ces informations pour éclairer des facettes de vous-même.

La démarche ne nécessite aucune compétence particulière, seulement de la curiosité et de l’attention. Vous pouvez bien sûr vous faire accompagner par un thérapeute mais ce n’est pas indispensable.

 

A l’écoute du juge intérieur

Commencez par repérer les situations où vous ressentez un inconfort, une frustration, une colère… et les situations où la présence des autres vous apportent une sensation de bien-être, de bonheur, de joie, de légèreté… Ecoutez alors la voix intérieure qui commente ce qui se passe autour de vous et qui juge les autres positivement ou négativement.

Prenons un exemple. Deux amis, Pierre et Paul, vont faire une ballade en vélo. Quand Paul rentre, il ressent un goût amer et un brin de frustration. S’il y prête attention, il entendra peut-être une voix intérieure dire : « Pierre est agaçant, il parle tout le temps, il prend toute la place comme si je n’existais pas ». Cela lui paraît alors être un fait « objectif » : son ami qui adore parler a monopolisé la parole. Ce comportement lui déplaît, au point qu’il se demande s’il repartira en promenade avec lui…

 

Tirer profit des informations collectées

Le fait que Paul ne supporte pas que Pierre « prenne toute la place » lui indique qu’il a une difficulté sur ce point. Sinon, le bavardage incessant de Pierre le laisserait indifférent.

En d’autres termes, ce que Paul n’aime pas chez Pierre constitue un enseignement sur lui-même.

Il peut alors tirer profit de l’information qu’il a collecté auprès de cette voix intérieure et s’interroger :

  • De manière générale, est-ce que je prends ma place ?
  • Ou bien est-ce que je reste plutôt en retrait en attendant qu’on me donne la parole ou que certaines conditions soient réunies pour la prendre ?
  • Est-ce que je me sens légitime à m’exprimer face à Pierre ? Etc.

Il a mille questions possibles…

 

Elargir l’investigation

Continuons le récit. De son côté, Pierre de retour chez lui se sent déçu. S’il écoute la voix intérieure qui s’exprime alors, elle lui murmurera peut-être : « Paul est franchement ennuyeux, il me déçoit, il n’a rien d’intéressant à raconter ; heureusement que j’étais là. »

La critique qu’émet son « juge intérieur » est le reflet de sa propre personnalité, de sa conception des relations amicales.

Si Pierre examine ce constat « Paul n’a rien d’intéressant à raconter », il pourra en déduire – c’est une possibilité parmi d’autres, chacun étant différent – que, pour lui, une relation doit être intellectuellement intéressante. Et noter que cette exigence intérieure l’amène à « formater » la conversation dans ce sens. Il peut vérifier ce qu’il en est de l’ensemble de ses relations : quel en est le contenu ? Quelle place y tiennent les échanges intellectuels ?

Il peut aussi élargir l’investigation en s’interrogeant sur l’importance qu’il accorde à sa vie intellectuelle, sur ses échelles de valeur entre différentes activités (intellectuelles, sportives, professionnelles…), etc.

 

Construire le puzzle de la personnalité

Ainsi, tout moment d’inconfort dans une relation est une mine d’informations sur vous-même. Vous êtes hors de vous parce que votre collègue ne vous a pas salué en arrivant ce matin ? Vous ne supportez pas que votre fils passe du temps à rêver ? Que votre partenaire ne téléphone pas tous les jours ? Ou au contraire qu’il le fasse !? Vous êtes exaspéré par votre femme qui s’est mise à méditer ? A chaque contrariété, tournez le regard vers vous-même pour voir à quoi cela renvoie.

Toutes ces personnes de votre entourage vous tendent des miroirs.

Puzzle-blanc Piece-HandMême si la réalité objective est indéniable (il ne vous a pas dit bonjour, elle médite tous les matins…), ce qui doit importer davantage pour vous, c’est votre réaction car elle est le signe que quelque chose de sensible est touché à l’intérieur de vous.

Partez à la découverte de ce point sensible, dévoilez-le, continuez cette démarche d’investigation au fil des jours et vous allez ainsi construire peu à peu le puzzle de votre personnalité.

 

 

 

Art d'être

Le bonheur en toutes circonstances ?

Des désagréments ponctuent nos journées, nos rêves ne se réalisent pas toujours, la vie nous chahute souvent. Comment, dans ce contexte, parvenir à être heureux ? Comment cesser d’être victime des circonstances ?

 

Le plus souvent, nous cherchons à améliorer notre qualité de vie en agissant sur les circonstances extérieures et sur le comportement des autres à notre égard. Je vous propose ici d’aborder les choses sous un autre angle en examinant la manière dont nous réagissons face aux multiples incidents quotidiens.

A travers un exemple, nous allons décortiquer, étape par étape, le processus de nos réactions et découvrir ainsi un formidable levier pour transformer notre vie au quotidien.

 

Notre perception des circonstances est toute relative

Mes voisins sont partis en vacances et durant cette semaine, j’ai savouré chaque instant de silence. Quand ils sont revenus, les cris des enfants et les claquements des portes m’ont semblé plus difficiles à supporter que d’habitude…

Les cris n’étaient pourtant ni plus puissants, ni plus fréquents mais ils semblaient soudain tonitruants. C’est ma perception de la réalité qui avait changé, car la référence qu’elle utilisait – c’est-à-dire la période de silence – avait évolué. Imaginons que pendant cette semaine d’absence, mes voisins aient prêté leur appartement à une famille non pas de 2 mais de 8 enfants se disputant à longueur de journée. J’aurais sûrement trouvé que le retour de mes voisins habituels apportait du calme. La perception, on l’aura compris, est relative…

Une fois les cris entendus, tout va dépendre ensuite de la manière dont j’appréhende la réalité. C’est-à-dire du qualificatif que je lui attribue : agréable ou désagréable. On rentre alors dans la totale subjectivité. Ainsi, si je ne supporte pas le silence absolu, je vais apprécier ces échos de vie qui traversent les murs ; si par contre j’ai toujours vécu dans une maison silencieuse en pleine campagne, ces bruits vont à l’inverse me paraître envahissants et me déranger.

 

Nous jugeons instantanément

A cette « catégorisation » « j’aime » / « je n’aime pas », s’ajoute alors le jugement. Notre mental entre en scène à ce stade et il choisit de coller sur les circonstances présentes l’étiquette « bien » ou « mal ». Notre mental a une opinion sur tout, et sur le bruit des voisins en particulier… C’est là que les choses se corsent !

Pour décider ce qu’il pense de la situation, il va puiser dans un stock de références personnelles (qui intègrent des données familiales, sociales…), qui sont pour l’essentiel des souvenirs. Dans ce stock, il va trouver des événements et circonstances plus ou moins similaires qui vont lui fournir les informations dont il a besoin pour définir son jugement face à la réalité du moment. Tout cela se passe instantanément et nous n’en sommes pas conscients en général.

 

Emportés par le flot de nos réactions

Voici quelques exemples pour illustrer ce mécanisme. Si j’ai en mémoire des scènes où mes parents pestaient car les voisins faisaient du bruit (et tapaient sur le plafond !!!), je vais juger les séquences bruyantes de mes voisins de la même manière qu’eux. A l’inverse, si j’ai grandi dans une famille où les décibels ne dérangeaient personne, mon esprit va estimer que le bruit de mes voisins est une situation tout à fait normale.

Le problème à ce stade est double. D’abord, nous sommes ignorants du caractère complètement arbitraire de notre opinion sur la situation. Pas question de remettre cela en question : « nous avons toujours raison, n’est-ce pas ?!!! ».

vagues mer agitée en BretagneEnsuite et surtout, le jugement que nous avons ainsi adopté va entraîner une réaction, sous la forme d’émotions, puis d’actions. Le mécanisme est automatique et si nous n’en sommes pas conscients, nous n’avons plus aucune liberté. Nous sommes littéralement emportés dans le flot de nos réactions. Si le jugement est « il est intolérable que les voisins fassent du bruit », je vous laisse imaginer les scénarios qui vont s’ensuivre !

 

Libres de vivre autrement les situations

Il est fabuleux de comprendre comment ces mécanismes se construisent à l’intérieur de nous. Bien sûr parce que ce faisant, nous dévoilons les racines de nos émotions et de nos comportements. Mais surtout parce qu’en devenant conscients, nous devenons libres. Libres de vivre autrement les situations que la vie met sur leur chemin.

Dès lors que nous avons conscience de la manière :

  • dont nous percevons une situation particulière,
  • dont nous la catégorisons,
  • dont nous la jugeons sur la base de nos données de référence,
  • dont nous y réagissons en ressentant des émotions et en agissant,

clefs-breloque-pendentif-grosse-cle-co-1001965-dsc06637-c81e0_bigdès lors que ce processus devient limpide, la transformation devient possible ; elle est même radicale ! Nous pouvons « agir » au niveau des différents maillons de cette chaîne qui cessent alors de fonctionner comme un engrenage. Des choix différents s’offrent à nous. Des choix qui apportent toujours plus de paix et de bonheur. En faisant un tel travail, nous gagnons des clés inestimables pour le bonheur !

 

 

Art d'être

Témoignage : dépasser la peur de la solitude

Voici le témoignage que m’a transmis en février une personne que j’accompagne en thérapie. Amélie (nom fictif), étudiante de 24 ans, m’a autorisée à diffuser ce texte sur mon blog. Vos commentaires sont les bienvenus. Vous pouvez les poster en bas de cette page.

« Depuis peu, je suis arrivée dans une nouvelle ville, une nouvelle école … J’ai laissé derrière moi ma précédente vie pour en créer une nouvelle. Mais depuis le début de l’année, j’avais du mal à m’intégrer dans la classe. Je voulais absolument être reconnue aux yeux des autres filles de la classe et je souhaitais vraiment devenir une des leurs. Il y avait beaucoup d’attentes chez moi, et puis j’ai pris conscience que cela raisonnait avec des situations passées que je revivais. En trame de fond je sentais la peur. Elle a grandi au fil des mois, devenant presque palpable. La spontanéité disparaissait de mes mots à mon grand regret lorsque j’étais à l’école. J’ai essayé divers stratagèmes pour m’intégrer mais plus j’insistais, moins ça marchait. 

« Il y a quelques semaines, pendant un coup de fil, je parlais du fait que je me sentais seule à Lyon et puis j’ai vu ma peur en face. Oui j’ai peur d’être seule à Lyon. J’ai pris conscience que c’était elle qui me poussait à faire toutes ces choses à l’école. J’ai regardé ma peur dans les yeux et, avec empathie, j’ai laissé les émotions sortir comme elles avaient envie de le faire, sans pourtant m’y attacher ou les juger, comme nous nous étions entraînées à faire en séance.

enfants ronde dessinéeFinalement j’ai passé le reste de mon week end seule et lorsque je suis rentrée en classe le lundi, toutes mes attentes étaient parties. J’étais beaucoup plus spontanée et authentique, sans chercher obligatoirement à m’intégrer. Résultat, je me sens aujourd’hui beaucoup plus intégrée dans la classe, sans avoir rien « fait » de particulier pour m’y intégrer. »

 

Ce témoignage se suffit à lui-même. Et pourtant je ne résiste pas à l’envie d’y ajouter un bref commentaire ! En effet, le vécu d’Amélie me réjouit profondément. Bien sûr, parce qu’elle se sent mieux désormais – n’est-ce pas le but de la thérapie ?! Mais ce n’est pas la seule raison. Son témoignage démontre qu’elle maîtrise une manière de vivre qui lui permet de faire face aux difficultés qu’elle rencontre. Or, c’est précisément cela que je vise in fine lorsque j’accompagne une personne : mon objectif est qu’elle devienne autonome, qu’elle acquiert un « art d’être » qui lui permette de « s’offrir le bonheur » quelles que soient les circonstances extérieures et intérieures.

Comme l’illustre magnifiquement l’expérience d’Amélie, cet art d’être consiste à devenir conscient de son vécu intérieur* et à s’accompagner soi-même, comme si l’on était son propre thérapeute. C’est parfaitement possible, certaines personnes, comme Amélie, vivent ainsi et atteignent un degré de paix et de bonheur qu’elles n’auraient jamais imaginé auparavant.

 

* Voir à ce propos mon e-book intitulé « Découvrir son vécu intérieur », disponible gratuitement sur ce site.

Art d'être

2016, une année dans la fluidité…

En 2016, je vous souhaite beaucoup de fluidité en cultivant la merveilleuse sagesse qu’est l’acceptation.

Vous souhaiter « une année fluide » est un vœu un peu inhabituel, j’en conviens, mais il est synonyme de bonheur.

En effet, la fluidité permet de traverser la vie telle une rivière qui coule paisiblement, puis glisse entre les rochers, rebondit sur les obstacles et poursuit son chemin tranquille. Une manière d’être extrêmement confortable !

Cette attitude si tentante résulte de l’acceptation des événements que nous rencontrons au quotidien. Evidemment, il est aisé d’accepter les épisodes agréables : lorsque notre compagnon (compagne) nous invite à passer un weekend au bord de la mer pour notre anniversaire ou que notre boss nous propose la promotion dont nous rêvions !

Pas de difficulté non plus à nous accepter nous-même lorsque règne à l’intérieur de nous la sérénité ou la joie !

 

L’acceptation : un défi inaccessible ?

En revanche, face à des événements déplaisants, il en est autrement… Avouons que, face à une panne de voiture au moment de partir le matin ou à une grippe carabinée la veille de notre départ en vacances, ou à une tâche sur notre plus belle chemise… notre première réaction est rarement d’emblée l’acceptation !

homme_voiture_panne - copieNous pestons, nous nous révoltons contre l’adversité : accès de colère, plaintes, amertume, parfois même désespoir… L’ambiance intérieure devient assez agitée ! Ces émotions peuvent nous perturber plusieurs heures et gâchent l’atmosphère de nos relations avec les autres.

De même lorsque nous sommes confronté(e) à des phénomènes intérieurs déplaisants. Accepter notre tristesse, notre dépression, notre colère et parfois notre haine, notre jalousie, accepter la voix intérieure qui nous critique si souvent…, tout cela ne relève-t-il pas de la gageure ?!

 

Accepter ou résister

Et pourtant, l’acceptation est une clé du bonheur ! Mais que signifie au juste ce terme ? L’acceptation consiste à réagir face à une situation par le simple constat : « voici les choses telles qu’elles sont ; bon ! ». Autrement dit, « on fait avec » !

Nous ne nions pas ce qui se passe. Et nous ne résistons pas. « Résister » : que veut dire ce terme qui est parfois utilisé par les psycho-praticiens ? C’est une attitude de refus de la réalité. Par exemple : « Non mais ce n’est pas possible tout de même qu’elle tombe en panne maintenant… », « C’est malin, si tu ne m’avais pas poussé à mettre ma plus belle chemise ce soir, on n’en serait pas là », « C’est inacceptable que je sois si jaloux »…

 

L’acceptation apporte de la détente

diagnostiquer-une-panne-auto-pour-les-nuls-en-mecanoQue se passe-t-il a contrario lorsque nous acceptons la situation ? La perspective change radicalement. La voiture est en panne. Le fait est là. Comme nous ne sommes pas envahi par la contrariété, nous nous projetons déjà dans l’étape suivante : « Et maintenant, qu’est-ce que je fais avec ma voiture en panne ? »*. Nous gagnons en efficacité.

Les réactions émotionnelles du type colère ou désespoir n’apparaissent pas, ou bien – et c’est le cas le plus fréquent – elles émergent mais se dissolvent rapidement car nous ne les entretenons pas, nous ne nous y accrochons pas. L’attitude la mieux adaptée face à ces remous émotionnels est aussi l’acceptation : « Ah, la colère monte ! OK. C’est complètement normal. Ca va passer ». Si nous l’accueillons sans nous y attacher, la colère passe effectivement très vite.

Dans cette acceptation, il y a beaucoup de détente, parfois même de l’humour ! La vie devient plus agréable et facile car les difficultés, les obstacles prennent une proportion bien moindre. En d’autres termes, on dédramatise.

 

En harmonie avec la vie telle qu’elle est

L’acceptation est en fait une attitude parfaitement cohérente avec la nature même de la réalité qui est le changement. Il est illusoire de croire que nous pouvons rencontrer sans cesse des événements positifs, que tout peut être, en permanence, confortable, aisé et agréable. Les objets tombent en panne et nous tombons malades, c’est dans la nature des choses. Nous avons souvent tendance à oublier ces évidences !

penduleAccepter, c’est aussi vivre en harmonie avec la nature duelle de la réalité qui est faite de polarités. S’il y a réussite, il y a aussi échec (et j’ai raté le bus !) ; s’il y a perfection, il y a aussi imperfection (et une tâche sur ma chemise !)…

En 2016, je vous souhaite donc beaucoup de bonheur et de fluidité en cultivant cette merveilleuse sagesse qu’est l’acceptation. Excellente année !

 

Pour l’anecdote, j’ai choisi ce thème pour mes vœux car j’ai commencé l’année avec… une panne de réfrigérateur et un souci informatique. Ma capacité d’acceptation a été mise à l’épreuve !!!

 

 

 

 

* Il y a parfois des malentendus sur la signification du terme « acceptation » qui est confondue avec la résignation. Accepter donne au contraire énormément de puissance (et de lucidité) pour se mettre en action (de façon appropriée).

Relations

A l’école des fêtes familiales

Une suggestion pour cette fin d’année : profitez des réunions familiales pour mieux vous connaître et désamorcer l’engrenage de vos réactions.

Les fêtes de fin d’année approchent, avec la perspective des réunions familiales pour la plupart d’entre nous. Cette période de l’année est bien souvent l’occasion de nous immerger à nouveau dans l’univers dans lequel nous avons grandi.

Une expérience plus ou moins agréable selon que nous nous retrouvons plongés dans le doux cocon familial avec la tendresse et la complicité de nos proches, ou bien dans une atmosphère parfois lourde et même tendue… Ou bien dans un peu des deux selon les moments.

Un trésor d’informations à engranger

Si vous êtes dans le premier cas de figure, je vous invite à vous en réjouir car vous faites partie des heureux privilégiés auxquels les relations familiales offrent un havre de paix et de ressourcement.

Si vous êtes dans le second cas de figure, je vous invite à vous en réjouir aussi ! En effet, ces réunions familiales, même inconfortables, constituent une formidable opportunité de progrès vers votre bien-être psychologique. Je m’explique.

Ce qui fait la difficulté des relations familiales est en même temps leur atout pour votre développement personnel. A savoir : immanquablement, « elles appuient là où ça fait mal » !

Les remarques qui mettent en vous le feu aux poudres, les comportements qui vous exaspèrent, les petites critiques qui vous donnent envie de vous enfuir, les sous-entendus qui empoisonnent l’ambiance… Les causes d’inconfort ne manquent pas généralement… Et si vous en profitez pour observer tous ces petits épisodes ainsi que votre manière d’y réagir, vous allez engranger un trésor d’informations sur votre paysage psychique.

Développez la double attention

Notez bien d’abord les éléments déclencheurs. Les paroles, actions, attitudes de vos proches qui touchent vos points sensibles, déclenchant en vous une activation. Qu’est-ce qui vous dérange, vous blesse, vous énerve, vous amène à vous refermer sur vous-même, à avoir envie de fuir, bouder, attaquer, ou vous plier en quatre pour que tout aille bien, etc. ? Notez bien aussi votre manière de réagir à ces circonstances : vous découvrez alors votre mode de fonctionnement habituel, celui qui prévaut lorsque vous êtes en pilotage automatique !

visage coupé en deux partiesEntraînez-vous ainsi à observer à la fois le film qui se déroule autour de vous et ce qui en découle simultanément à l’intérieur de vous. On parle de « double attention ». Vous êtes dans l’action, dans le film, et en même temps vous êtes conscient de ce que vous ressentez et pensez en votre for intérieur.

Par exemple, « il s’est mis à parler de telle chose et cela déclenche en moi une forte agitation qui ne cesse de croître ; maintenant j’ai juste envie d’allumer la télé pour qu’il se taise (ou de lui clouer le bec par une remarque cinglante) ! »

Un soulagement immédiat

En devenant le témoin de cet engrenage, le simple fait d’être conscient(e) en temps réel de ce que vous vivez intérieurement dans telle scène du film va entraîner un changement. Peut-être allez-vous constater que votre réaction automatique est désamorcée et que vous pouvez laisser passer l’épisode sans avoir besoin de réagir.

shutterstock72880777-13Cette attitude consciente va peut-être même suffire à réduire votre inconfort initial : tel comportement qui vous exaspérait se révèle finalement supportable. Dit autrement, le simple fait d’être conscient(e) peut désamorcer tout ou partie de l’engrenage « élément déclencheur – activation d’un point sensible – réaction automatique ». Ce qui apporte un soulagement et un mieux-être immédiats.

Pour être tout à fait claire, je ne vous promets pas qu’en devenant ainsi conscient(e), vous allez, du jour au lendemain, vivre l’harmonie totale dans vos relations familiales. En revanche, ce que je puis vous assurer c’est qu’en pratiquant ainsi cette attitude consciente, vous allez observer de nets changements… Je vous invite donc à expérimenter. Et tenez-moi au courant* !

Bonnes fêtes !

Pour en savoir plus, lire l’ebook « Découvrir son vécu intérieur ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

Emotions

Libre face à la peur

Quelle attitude adopter quand nous sommes confrontés à des événements suscitant la peur, tels que les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ?

Face aux événements quels qu’ils soient, nous avons la liberté de choisir non seulement nos opinions, mais aussi nos réactions émotionnelles. En d’autres termes, au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, nous pouvions céder toute la place à la peur, ou bien prendre la responsabilité de l’effervescence émotionnelle à l’intérieur de nous et la gérer, pour retrouver au plus vite un état d’équilibre et de paix.

Fascinés par nos émotions

Comme les autres émotions que sont la colère ou la tristesse, la peur exerce une sorte de fascination sur nous. Il paraît que les Français, plus que d’autres peuples, adorent leurs émotions ! Les émotions donnent du piment à la vie, certes, mais elles deviennent handicapantes dès lors que nous ne les maîtrisons pas.

Pensez à la colère : c’est une belle énergie, très utile pour nous défendre face à une tentative d’abus de pouvoir, pour sortir de l’impuissance. Mais quand elle nous emporte, elle ne fait que des dégâts, à nous-mêmes et aux autres. Alors que convoquée au moment opportun, utilisée à bon escient et pleinement maîtrisée, elle devient l’instrument d’une puissance saine.

Sommes-nous en danger ?Grotte-de-Lascaux-3_reference

Même chose pour la peur. Il s’agit d’une saine réaction instinctive face au danger. Nous n’aurions pas survécu depuis des temps immémoriaux sans elle. Et en cela, vive la peur ! Aujourd’hui, nous ne vivons plus dans des grottes, entourés de bêtes sauvages féroces, mais d’autres dangers nous guettent ou, plus exactement, semblent nous guetter. Sommes-nous réellement en danger ?

Face aux tragiques événements récents, nous pouvons prendre appui sur nos facultés mentales et nous interroger sur la véracité de la menace pour chacun d’entre nous ou pour nos proches ou pour notre pays tout entier. Peut-être alors arriverons-nous à la conclusion que le sentiment d’être menacé par d’éventuels attentats (plus que par les risques habituels de la vie : maladie grave, accident…) est quelque peu une illusion d’optique.

Cela pourrait évidemment nous aider à ne pas céder à la panique. Mais en supposant que nous arrivions à la conclusion inverse, à savoir qu’un grave danger nous menace, nous sommes alors encore libres de céder ou non à la peur.

Quand la peur prend le pouvoir

Car, si nous n’y prêtons garde, la peur prend le pouvoir sur nous, et nous dicte notre vie. Elle rétrécit notre champ des possibles. On ne s’aventure pas hors d’un domaine où l’on se sent en sécurité. Qu’il s’agisse de notre sécurité face à des agressions extérieures, comme dans le cas du risque d’attentat, ou de nous protéger contre les blessures psychologiques dans le cas de la peur du rejet ou de l’abandon dans la relation par exemple. Le mécanisme est le même. La peur se traduit par une fermeture énergétique ; en d’autres termes, nous sommes bloqués de l’intérieur, incapables de saisir les opportunités que nous offre la vie.

Ce mécanisme est parfois inconscient, mais pas toujours et nous sommes alors capables de discerner la peur « derrière » nos inhibitions. Par exemple, « je ne suis pas à l’aise quand je prends la parole en public car j’ai peur du jugement des autres », puis-je entendre dans mon cabinet.

Les avantages de la peuralpinisme

La peur présente des avantages autres que celui d’être une forme de protection. Cette émotion peut parfois même être excitante comme dans les films d’horreur ou les sports extrêmes, ou encore les fêtes foraines.

La peur, comme une autre émotion d’ailleurs, ne nous donne-t-elle pas aussi le sentiment d’exister ? Par exemple, les affirmations « j’ai le vertige » ou « j’ai peur des araignées » ou encore « j’ai peur d’être rejeté par les femmes » définissent la personne, font partie de son identité. Tout en l’enfermant dans une prison. Impossible d’emprunter cette route de montagne ; plutôt rester seul que de courir le risque d’être abandonné… L’attitude qui consiste à se retrancher derrière la peur pour ne pas faire telle ou telle chose est un choix.

Choisir entre la peur et l’amour

Rien ne nous oblige à demeurer esclaves de nos peurs. Car, comme tous nos composants psychiques, la peur cristallisée au fond de nous peut être transformée. Lorsqu’elle pointe son nez à l’intérieur de nous, émanant de nos profondeurs, il faut apprendre à la reconnaître, avoir le courage de lui faire face et l’accompagner dans sa dissolution. Il ne faut pas avoir peur de la peur ! Elle ne demande qu’à lâcher…

Et puis nous sommes responsables de la place que nous accordons aux stimulants de la peur, notamment ceux véhiculés par les médias (les images traumatisantes, les témoignages des personnes qui elles-mêmes ont peur).

En bref, ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est être responsable de soi-même, responsable de son jardin intérieur. Ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est laisser la place libre pour l’Amour. La peur est synonyme de fermeture, repli sur soi, méfiance, froideur, immobilisme, contraction, stress. Tandis que l’Amour va avec l’ouverture, la confiance, la chaleur, le mouvement, le rayonnement. A chacun de nous de choisir !

A lire également à propos de la gestion des émotions : « Comment gérer notre colère ? »

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Solitude

Un remède au sentiment de solitude

Pour faire face au sentiment de solitude, nous mettons en place toutes sortes de stratégies, plutôt inefficaces ! Pourtant, il existe un remède…

Comme je peux le constater dans mon cabinet, beaucoup d’entre nous souffrent d’un sentiment de solitude. Certaines personnes ont peu de relations ou même pas du tout, ce qui les amène à passer en solo de nombreuses soirées, fins de semaine et vacances. Une situation vécue douloureusement. A contrario, d’autres personnes vivent en couple et jouissent d’une vie sociale riche ; pourtant, derrière cette « vitrine », un sentiment de solitude les hante.

Pour échapper à la souffrance de la solitude ou à la peur de devoir y faire face, nous sommes prêts à faire beaucoup d’efforts et de concessions…

Ainsi, nous cherchons un compagnon (ou une compagne) et sommes prêt à accepter « celui (ou celle) qui se présente », même si cette relation ne nous offre pas ce que nous en attendons. Même insatisfait(e), nous restons en couple car nous avons trop peur de nous retrouver seul(e). Ou bien, nous allons sortir avec des « relations » même si ces personnes ne nous plaisent pas tant que ça ; juste pour ne pas rester seul(e).

Nos diverses stratégies face à ce sentiment ou cette peur de la solitude ne sont pas toujours couronnées de succès et peuvent nous laisser un goût amer. Parfois, nous en venons même à entamer une thérapie pour réussir à sortir de ce malaise…

Comment apaiser notre sensation de manque

Si vous vous reconnaissez dans les lignes qui précèdent, sachez que le sentiment de solitude et la peur de se retrouver seul(e) sont des expériences qu’il est complètement naturel de traverser, notamment quand l’enfant que nous étions n’a pas été comblé par une présence suffisante de sa mère. Ce qui est très souvent le cas.

Nous avons tous besoin de lien avec les autres, comme nous avons besoin d’amour ou de reconnaissance. Or, dans l’enfance, tous ces besoins sont rarement comblés, ce qui nous laisse avec une sensation de manque qui nous accompagne ensuite notre vie durant. C’est pourquoi nous déployons tant d’efforts pour tenter d’étancher notre soif.

Le travail psychologique peut apporter un mieux-être, en nous amenant à prendre conscience des croyances limitantes que nous avons mis en place pour nous protéger de cette souffrance d’enfant. Ces croyances sont comme un donjon qui a pour effet de nous enfermer et de nous couper des autres.

Certaines croyances sont courantes, notamment celles-ci dans lesquelles vous vous reconnaîtrez peut-être :

  • « je suis différent(e) » ou « je suis spécial » (donc je ne peux pas être en relation avec les autres),
  • « je ne suis pas intéressant(e) » (donc je ne mérite pas que les autres se lient à moi),
  • « personne ne me comprend » (donc il est vain que je me rapproche des autres).

Découvrir comment ces croyances conditionnent nos comportements au quotidien et apprendre à faire le choix d’une autre attitude favorise une évolution.

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Au delà du travail psychologique, ce qui va véritablement apaiser notre sensation de manque et faire taire cette souffrance, c’est de nous relier plus profondément à nous-même. Au fond de nous, sous les couches superficielles de notre personnalité, nous disposons en effet d’une source inépuisable à laquelle nous pouvons nous abreuver sans limite.

Rencontrer la source 

C’est précisément l’objectif de la thérapie transpersonnelle* que de nous donner accès à cette source, de nous permettre de retrouver le sentiment d’unité, de lien, et l’amour illimité qui est en nous.

La respiration consciente (Rebirth) est une méthode efficace pour « traverser »  les couches superficielles de notre personnalité et accéder au cœur de nous-même.

Lors d’une séance de respiration, il est courant de ressentir une sensation de paix profonde. La personne qui « respire » exprime souvent son ressenti en disant : « c’est moi ! ». Comme une évidence. Elle se sent chez elle. A sa place. A cet endroit-là, il n’y a plus aucun manque…

Alors que nous pouvons ainsi contacter notre être le plus profond durant les séances de Rebirth grâce aux états modifiés de conscience, nous n’y avons pas accès par ailleurs. A moins de pratiquer assidûment la méditation ou certaines formes de yoga par exemple.

Développer une relation intime avec nous-même

Toutefois, cette expérience vécue au cours du travail thérapeutique devient pour nous un repère. Une direction que nous pouvons suivre. Nous savons qu’en nous reliant à nous-même, d’une manière ou d’une autre, nous ne nous sentirons plus aussi seul(e).

C’est pourquoi, au cours du travail thérapeutique, j’attache beaucoup d’importance à transmettre un art d’être qui permet à la personne que j’accompagne de rester reliée à elle-même, d’entretenir au jour le jour le contact avec elle-même, avec tout son univers intérieur.

Toujours dans cet esprit, j’ai publié sur ce site l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » que je vous invite à lire. Il contient des conseils pratiques notamment pour observer votre respiration et votre atmosphère émotionnelle intérieure. En suivant les conseils donnés dans ce document, vous pourrez, tout comme je l’ai fait moi-même, développer une relation intime avec vous-même. Ce faisant, le sentiment de solitude s’estompera.

En compagnie de soi-même, on n’est jamais seul !

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Vous pouvez télécharger gratuitement l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » en cliquant sur ce lien.

Pour en savoir plus, lisez l’article « La puissance du Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

* Le terme « transpersonnel » signifie : au-delà de la personnalité. Un synonyme pourrait être le mot « spirituel », mais il est souvent mal compris.

Conscience

L’e-book « Découvrir son vécu intérieur » est en ligne

Je viens de mettre en ligne sur ce site un e-book qui a pour thème « Découvrir son vécu intérieur ». Vous pouvez le télécharger gratuitement en vous rendant sur la page « Découvrir son vécu intérieur » dans la rubrique e-book.

L’objet de cet e-book, le premier d’une série sur le thème « S’offrir le bonheur », est de vous transmettre le « savoir-être » qui permet de vivre des relations harmonieuses avec les autres et d’être bien avec soi-même.

La première étape pour « s’offrir le bonheur » consiste à devenir conscient de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Autrement dit, développer la conscience de son vécu intérieur est la fondation sur laquelle se construit le chemin de transformation qui mène à l’épanouissement et à la sérénité.

A travers cet e-book,

  • vous apprendrez ce que signifie « devenir conscient » de son expérience intérieure ;
  • vous découvrirez qu’il s’agit d’une attitude diamétralement opposée à la manière dont nous avons appris à nous comporter ;
  • vous percevrez clairement les bénéfices que vous pouvez attendre d’une attitude consciente ;
  • vous disposerez d’exercices pour apprendre à devenir conscient(e) de vos sensations physiques, de vos émotions et de vos pensées.

Bonne lecture !

Confiance

Avoir confiance en soi

« Je n’y arriverai jamais, je suis trop nul(le), même pas la peine d’essayer, les autres en sont capables mais pas moi… » Ces petites phrases vous disent-elles quelque chose ?!

Beaucoup d’entre nous sommes accoutumés à entendre à l’intérieur de notre tête une voix qui nous assène de tels verdicts. A force d’entendre cette voix depuis si longtemps, nous lui donnons raison et sommes convaincus qu’elle dit la vérité.

Résultat : puisque c’est perdu d’avance, nous n’essayons même pas. Nous avons une piètre image de nous-même et imaginons que les autres valent bien mieux que nous, au point parfois que nous donnons raison à ceux qui nous rabaissent.

Si vous êtes dans une telle situation, sachez que vous n’êtes pas seul(e) ; et c’est un euphémisme : l’auto-dévalorisation est en fait très répandue dans notre société et suscite beaucoup de mal-être.

Toutes ces croyances que nous avons sur nous-mêmes s’installent dès l’enfance. Les causes peuvent être multiples. En premier lieu, une ambiance familiale critique où les qualités et les réussites de l’enfant que nous étions n’ont pas été reconnues par nos parents.

Des événements apparemment anodins ont pu grandement blesser cet enfant dans son besoin légitime de reconnaissance. Et en se répétant, ils ont engendré des blocages énergétiques porteurs de croyances limitatives.

Bien que le contexte ait changé et même si nous avons eu de brillantes réussites entre temps, ces croyances continuent à nous accompagner. Lorsque nous en devenons conscients, nous gagnons une première victoire car nous pouvons repérer les moments où notre voix intérieure nous « démolit » et sape notre confiance en nous-mêmes. Et nous pouvons alors réagir.

Même si elle nous sabote, cette voix critique cherche en réalité à nous protéger, à nous éviter la souffrance qui pourrait être suscitée par de nouvelles critiques venant de l’extérieur. C’est la peur qui la met en action, la peur du rejet, de l’abandon…

Il nous incombe de rassurer cette partie de nous que l’on appelle le critique intérieur. Une fois le critique rassuré, son emprise lâche, nous disposons d’une marge de manœuvre inattendue !

Pour y parvenir, nous pouvons dialoguer intérieurement avec lui. Cela suppose que nous parvenions à prendre un peu de distance par rapport à lui, que nous cessions de nous identifier à lui ; autrement dit, nous ne le considérons plus comme étant nous-même, mais le voyons plutôt comme une partie de nous-même.

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Il est extrêmement profitable de donner ainsi la parole à notre critique intérieur.

Cet exercice que je réalise en séance selon la technique du Voice Dialogue mise au point par Hal et Sidra Stone permet de mieux connaître les inquiétudes du critique, et d’apprendre à le gérer au jour le jour pour qu’il ne soit plus aussi présent et limitant.

En attendant de faire ce travail et, à un niveau plus profond, de libérer les blocages énergétiques dans lesquels sont enracinées ces croyances négatives, vous pouvez cultiver une image positive de vous-même.
Comment faire ?

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Simplement, en reconnaissant tout ce que vous avez de bon en vous-même et tout ce que vous faites de bien. Par exemple, chaque jour, ayez rendez-vous avec vous-même pour dresser la liste de ce qui, dans cette journée, mérite votre reconnaissance. Certains recommandent de se complimenter devant la glace : « bravo, tu as écrit un nouvel article pour ton blog au lieu de somnoler dans ton rocking chair (!) », « c’est super, tu as vraiment trouvé les mots justes avec Pierre », « je te félicite pour ta nouvelle coiffure »… Une petite « dose » chaque jour !

Et lorsque vous avez réussi quelque chose de vraiment exceptionnel, que vous ne vous imaginiez pas capable d’accomplir, inscrivez-le (en mots ou en images) dans un « tableau des exploits » affiché chez vous dans un endroit bien visible.

Vous nourrirez ainsi la confiance en vous-même.

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».