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Art d'être

Le bonheur en toutes circonstances ?

Des désagréments ponctuent nos journées, nos rêves ne se réalisent pas toujours, la vie nous chahute souvent. Comment, dans ce contexte, parvenir à être heureux ? Comment cesser d’être victime des circonstances ?

 

Le plus souvent, nous cherchons à améliorer notre qualité de vie en agissant sur les circonstances extérieures et sur le comportement des autres à notre égard. Je vous propose ici d’aborder les choses sous un autre angle en examinant la manière dont nous réagissons face aux multiples incidents quotidiens.

A travers un exemple, nous allons décortiquer, étape par étape, le processus de nos réactions et découvrir ainsi un formidable levier pour transformer notre vie au quotidien.

 

Notre perception des circonstances est toute relative

Mes voisins sont partis en vacances et durant cette semaine, j’ai savouré chaque instant de silence. Quand ils sont revenus, les cris des enfants et les claquements des portes m’ont semblé plus difficiles à supporter que d’habitude…

Les cris n’étaient pourtant ni plus puissants, ni plus fréquents mais ils semblaient soudain tonitruants. C’est ma perception de la réalité qui avait changé, car la référence qu’elle utilisait – c’est-à-dire la période de silence – avait évolué. Imaginons que pendant cette semaine d’absence, mes voisins aient prêté leur appartement à une famille non pas de 2 mais de 8 enfants se disputant à longueur de journée. J’aurais sûrement trouvé que le retour de mes voisins habituels apportait du calme. La perception, on l’aura compris, est relative…

Une fois les cris entendus, tout va dépendre ensuite de la manière dont j’appréhende la réalité. C’est-à-dire du qualificatif que je lui attribue : agréable ou désagréable. On rentre alors dans la totale subjectivité. Ainsi, si je ne supporte pas le silence absolu, je vais apprécier ces échos de vie qui traversent les murs ; si par contre j’ai toujours vécu dans une maison silencieuse en pleine campagne, ces bruits vont à l’inverse me paraître envahissants et me déranger.

 

Nous jugeons instantanément

A cette « catégorisation » « j’aime » / « je n’aime pas », s’ajoute alors le jugement. Notre mental entre en scène à ce stade et il choisit de coller sur les circonstances présentes l’étiquette « bien » ou « mal ». Notre mental a une opinion sur tout, et sur le bruit des voisins en particulier… C’est là que les choses se corsent !

Pour décider ce qu’il pense de la situation, il va puiser dans un stock de références personnelles (qui intègrent des données familiales, sociales…), qui sont pour l’essentiel des souvenirs. Dans ce stock, il va trouver des événements et circonstances plus ou moins similaires qui vont lui fournir les informations dont il a besoin pour définir son jugement face à la réalité du moment. Tout cela se passe instantanément et nous n’en sommes pas conscients en général.

 

Emportés par le flot de nos réactions

Voici quelques exemples pour illustrer ce mécanisme. Si j’ai en mémoire des scènes où mes parents pestaient car les voisins faisaient du bruit (et tapaient sur le plafond !!!), je vais juger les séquences bruyantes de mes voisins de la même manière qu’eux. A l’inverse, si j’ai grandi dans une famille où les décibels ne dérangeaient personne, mon esprit va estimer que le bruit de mes voisins est une situation tout à fait normale.

Le problème à ce stade est double. D’abord, nous sommes ignorants du caractère complètement arbitraire de notre opinion sur la situation. Pas question de remettre cela en question : « nous avons toujours raison, n’est-ce pas ?!!! ».

vagues mer agitée en BretagneEnsuite et surtout, le jugement que nous avons ainsi adopté va entraîner une réaction, sous la forme d’émotions, puis d’actions. Le mécanisme est automatique et si nous n’en sommes pas conscients, nous n’avons plus aucune liberté. Nous sommes littéralement emportés dans le flot de nos réactions. Si le jugement est « il est intolérable que les voisins fassent du bruit », je vous laisse imaginer les scénarios qui vont s’ensuivre !

 

Libres de vivre autrement les situations

Il est fabuleux de comprendre comment ces mécanismes se construisent à l’intérieur de nous. Bien sûr parce que ce faisant, nous dévoilons les racines de nos émotions et de nos comportements. Mais surtout parce qu’en devenant conscients, nous devenons libres. Libres de vivre autrement les situations que la vie met sur leur chemin.

Dès lors que nous avons conscience de la manière :

  • dont nous percevons une situation particulière,
  • dont nous la catégorisons,
  • dont nous la jugeons sur la base de nos données de référence,
  • dont nous y réagissons en ressentant des émotions et en agissant,

clefs-breloque-pendentif-grosse-cle-co-1001965-dsc06637-c81e0_bigdès lors que ce processus devient limpide, la transformation devient possible ; elle est même radicale ! Nous pouvons « agir » au niveau des différents maillons de cette chaîne qui cessent alors de fonctionner comme un engrenage. Des choix différents s’offrent à nous. Des choix qui apportent toujours plus de paix et de bonheur. En faisant un tel travail, nous gagnons des clés inestimables pour le bonheur !

 

 

Art d'être

Témoignage : dépasser la peur de la solitude

Voici le témoignage que m’a transmis en février une personne que j’accompagne en thérapie. Amélie (nom fictif), étudiante de 24 ans, m’a autorisée à diffuser ce texte sur mon blog. Vos commentaires sont les bienvenus. Vous pouvez les poster en bas de cette page.

« Depuis peu, je suis arrivée dans une nouvelle ville, une nouvelle école … J’ai laissé derrière moi ma précédente vie pour en créer une nouvelle. Mais depuis le début de l’année, j’avais du mal à m’intégrer dans la classe. Je voulais absolument être reconnue aux yeux des autres filles de la classe et je souhaitais vraiment devenir une des leurs. Il y avait beaucoup d’attentes chez moi, et puis j’ai pris conscience que cela raisonnait avec des situations passées que je revivais. En trame de fond je sentais la peur. Elle a grandi au fil des mois, devenant presque palpable. La spontanéité disparaissait de mes mots à mon grand regret lorsque j’étais à l’école. J’ai essayé divers stratagèmes pour m’intégrer mais plus j’insistais, moins ça marchait. 

« Il y a quelques semaines, pendant un coup de fil, je parlais du fait que je me sentais seule à Lyon et puis j’ai vu ma peur en face. Oui j’ai peur d’être seule à Lyon. J’ai pris conscience que c’était elle qui me poussait à faire toutes ces choses à l’école. J’ai regardé ma peur dans les yeux et, avec empathie, j’ai laissé les émotions sortir comme elles avaient envie de le faire, sans pourtant m’y attacher ou les juger, comme nous nous étions entraînées à faire en séance.

enfants ronde dessinéeFinalement j’ai passé le reste de mon week end seule et lorsque je suis rentrée en classe le lundi, toutes mes attentes étaient parties. J’étais beaucoup plus spontanée et authentique, sans chercher obligatoirement à m’intégrer. Résultat, je me sens aujourd’hui beaucoup plus intégrée dans la classe, sans avoir rien « fait » de particulier pour m’y intégrer. »

 

Ce témoignage se suffit à lui-même. Et pourtant je ne résiste pas à l’envie d’y ajouter un bref commentaire ! En effet, le vécu d’Amélie me réjouit profondément. Bien sûr, parce qu’elle se sent mieux désormais – n’est-ce pas le but de la thérapie ?! Mais ce n’est pas la seule raison. Son témoignage démontre qu’elle maîtrise une manière de vivre qui lui permet de faire face aux difficultés qu’elle rencontre. Or, c’est précisément cela que je vise in fine lorsque j’accompagne une personne : mon objectif est qu’elle devienne autonome, qu’elle acquiert un « art d’être » qui lui permette de « s’offrir le bonheur » quelles que soient les circonstances extérieures et intérieures.

Comme l’illustre magnifiquement l’expérience d’Amélie, cet art d’être consiste à devenir conscient de son vécu intérieur* et à s’accompagner soi-même, comme si l’on était son propre thérapeute. C’est parfaitement possible, certaines personnes, comme Amélie, vivent ainsi et atteignent un degré de paix et de bonheur qu’elles n’auraient jamais imaginé auparavant.

 

* Voir à ce propos mon e-book intitulé « Découvrir son vécu intérieur », disponible gratuitement sur ce site.

Hyperactivité

Les racines de l’hyperactivité

Façonnés par le culte de la performance dès l’enfance, nous devenons hyperactifs (et stressés !) sans pour autant parvenir à étancher notre soif de reconnaissance.

Notre société valorise la performance et la plupart d’entre nous avons grandi dans des familles qui attachent une forte importance aux résultats scolaires des enfants, puis à leur réussite professionnelle. Selon cette conception, la valeur d’une personne repose, en grande partie, sur des critères objectifs et mesurables.

Quand il rentre de l’école, l’enfant sait que ses parents seront contents s’il ramène de bonnes notes. Ils le regarderont avec fierté et l’atmosphère à la maison s’en trouvera impactée, devenant, selon les cas, plus légère, sereine, ou même joyeuse.

 

L’importance des performances scolaires

Chaque famille a sa manière de célébrer les réussites ou/et de punir en cas de mauvais résultats. Mais dans tous les cas, l’enfant comprend très vite l’importance de ses performances scolaires. Ce qui se joue pour lui va au-delà de la récompense ou de la punition.

C’est la perception qu’il a de lui-même qui se construit alors. Et cette perception va l’accompagner tout au long de sa vie.

Voyant le scénario qui se déroule autour de lui, l’enfant intègre l’échelle de valeur familiale et sociétale. Dans le jargon des psys, on parle d’introjection. Un ensemble de croyances se mettent en place, par exemple « si je réussis à l’école, je suis quelqu’un de bien ».

 

L’estime de soi en jeu

Autrement dit, sa propre estime de lui-même repose sur sa réussite scolaire. Et ainsi, un enfant en échec scolaire a souvent une image de lui-même dévalorisée : il se perçoit comme « un raté ».

La réalité est en fait plus complexe que ce simple « mécanisme ». Il arrive par exemple qu’un enfant brillant sur le plan scolaire bascule dans la dévalorisation de soi à la suite d’un épisode ou de circonstances difficiles, telles qu’une compétition avec un autre membre de la fratrie ou une période de baisse des résultats.

 

Amour sous condition

Quand l’enfant est ainsi évalué à travers ses résultats, ce qui s’inscrit en lui est plus profond encore. Car il a absolument besoin d’amour et de reconnaissance et ce qu’il redoute le plus est d’être abandonné ou rejeté. Or, c’est précisément ce qui se joue au moment où il présente ses notes à ses parents.

Comme j’ai pu le constater de multiples fois dans le vécu des personnes que j’accompagne, l’enjeu est considérable pour l’enfant à ce moment-là. Il perçoit que les bonnes notes lui ouvrent la porte de l’amour de ses parents : un amour sous condition.

Plus ses parents accordent de l’importance à cet élément et réagissent en conséquence, plus l’enfant enregistre l’équation « bonnes notes = on me prend dans les bras, on me manifeste plus d’attentions, etc. ».

Cette réalité – subjective – s’inscrit à l’intérieur de lui, sous la forme de croyances telles que : « je dois réussir pour mériter d’être aimé ». Ou dans le cas d’échecs : « je ne mérite pas d’être aimé ».

 

La reconnaissance dépend de la réussite

Autre effet évident : avec ses bons résultats, l’enfant se sent reconnu. Il devient quelqu’un d’important dans la famille, une personne aux qualités appréciées. Pour obtenir un bien aussi précieux que cette reconnaissance lorsqu’elle lui fait défaut – ce qui est très souvent le cas -, l’enfant est prêt à accomplir des efforts considérables.

Cette reconnaissance conditionnelle accordée à l’enfant met en place d’autres croyances à l’intérieur de lui, comme « je suis apprécié à condition que je réussisse ».

Ainsi, l’enfant comprend deux choses :

  • d’abord qu’il est évalué et jugé,
  • ensuite que le critère déterminant pour obtenir amour et reconnaissance est ce qu’il produit.

Il est moins apprécié pour ce qu’il EST que pour ce qu’il FAIT. D’ailleurs le culte de la performance est parfois conjugué avec une obligation d’être toujours dans l’action : « arrête de rêver », « ne reste pas à ne rien faire »…

 

Un terreau pour l’hyperactivité

Face à l’importance de l’enjeu, la plupart des enfants se mobilisent pour, à tout prix, réussir. Le mécanisme inconscient qui se met en place peut se résumer de la manière suivante :

La soif d’amour et de reconnaissance ne peut être satisfaite que par une course effrénée aux « résultats ».

abeille rucheAinsi se met en place un schéma de fonctionnement « actif », ou plutôt « hyperactif », accompagné d’un énorme stress. Et comme les croyances et les comportements mis en place dans l’enfance perdurent à l’âge adulte, cela donne les bourreaux de travail qui nous entourent ou… que nous sommes peut-être nous-même ! Le résultat de ce modèle éducatif est omniprésent autour de nous.

 

Se libérer de la prison de l’hyperactivité

Mais je ne veux pas terminer cet article sur ce sombre constat… La bonne nouvelle, car il en a une, c’est qu’un travail thérapeutique permet de restaurer un meilleur équilibre entre activité et non-activité et d’établir une saine estime de soi. En rendant conscients tous les ingrédients psychiques évoqués plus haut – les croyances, les peurs de manquer d’amour ou d’être rejeté, etc. -, puis en transformant ce paysage intérieur.

Grâce à cette profonde transformation, une vie complètement nouvelle émerge. Le soulagement est immense…

Art d'être

2016, une année dans la fluidité…

En 2016, je vous souhaite beaucoup de fluidité en cultivant la merveilleuse sagesse qu’est l’acceptation.

Vous souhaiter « une année fluide » est un vœu un peu inhabituel, j’en conviens, mais il est synonyme de bonheur.

En effet, la fluidité permet de traverser la vie telle une rivière qui coule paisiblement, puis glisse entre les rochers, rebondit sur les obstacles et poursuit son chemin tranquille. Une manière d’être extrêmement confortable !

Cette attitude si tentante résulte de l’acceptation des événements que nous rencontrons au quotidien. Evidemment, il est aisé d’accepter les épisodes agréables : lorsque notre compagnon (compagne) nous invite à passer un weekend au bord de la mer pour notre anniversaire ou que notre boss nous propose la promotion dont nous rêvions !

Pas de difficulté non plus à nous accepter nous-même lorsque règne à l’intérieur de nous la sérénité ou la joie !

 

L’acceptation : un défi inaccessible ?

En revanche, face à des événements déplaisants, il en est autrement… Avouons que, face à une panne de voiture au moment de partir le matin ou à une grippe carabinée la veille de notre départ en vacances, ou à une tâche sur notre plus belle chemise… notre première réaction est rarement d’emblée l’acceptation !

homme_voiture_panne - copieNous pestons, nous nous révoltons contre l’adversité : accès de colère, plaintes, amertume, parfois même désespoir… L’ambiance intérieure devient assez agitée ! Ces émotions peuvent nous perturber plusieurs heures et gâchent l’atmosphère de nos relations avec les autres.

De même lorsque nous sommes confronté(e) à des phénomènes intérieurs déplaisants. Accepter notre tristesse, notre dépression, notre colère et parfois notre haine, notre jalousie, accepter la voix intérieure qui nous critique si souvent…, tout cela ne relève-t-il pas de la gageure ?!

 

Accepter ou résister

Et pourtant, l’acceptation est une clé du bonheur ! Mais que signifie au juste ce terme ? L’acceptation consiste à réagir face à une situation par le simple constat : « voici les choses telles qu’elles sont ; bon ! ». Autrement dit, « on fait avec » !

Nous ne nions pas ce qui se passe. Et nous ne résistons pas. « Résister » : que veut dire ce terme qui est parfois utilisé par les psycho-praticiens ? C’est une attitude de refus de la réalité. Par exemple : « Non mais ce n’est pas possible tout de même qu’elle tombe en panne maintenant… », « C’est malin, si tu ne m’avais pas poussé à mettre ma plus belle chemise ce soir, on n’en serait pas là », « C’est inacceptable que je sois si jaloux »…

 

L’acceptation apporte de la détente

diagnostiquer-une-panne-auto-pour-les-nuls-en-mecanoQue se passe-t-il a contrario lorsque nous acceptons la situation ? La perspective change radicalement. La voiture est en panne. Le fait est là. Comme nous ne sommes pas envahi par la contrariété, nous nous projetons déjà dans l’étape suivante : « Et maintenant, qu’est-ce que je fais avec ma voiture en panne ? »*. Nous gagnons en efficacité.

Les réactions émotionnelles du type colère ou désespoir n’apparaissent pas, ou bien – et c’est le cas le plus fréquent – elles émergent mais se dissolvent rapidement car nous ne les entretenons pas, nous ne nous y accrochons pas. L’attitude la mieux adaptée face à ces remous émotionnels est aussi l’acceptation : « Ah, la colère monte ! OK. C’est complètement normal. Ca va passer ». Si nous l’accueillons sans nous y attacher, la colère passe effectivement très vite.

Dans cette acceptation, il y a beaucoup de détente, parfois même de l’humour ! La vie devient plus agréable et facile car les difficultés, les obstacles prennent une proportion bien moindre. En d’autres termes, on dédramatise.

 

En harmonie avec la vie telle qu’elle est

L’acceptation est en fait une attitude parfaitement cohérente avec la nature même de la réalité qui est le changement. Il est illusoire de croire que nous pouvons rencontrer sans cesse des événements positifs, que tout peut être, en permanence, confortable, aisé et agréable. Les objets tombent en panne et nous tombons malades, c’est dans la nature des choses. Nous avons souvent tendance à oublier ces évidences !

penduleAccepter, c’est aussi vivre en harmonie avec la nature duelle de la réalité qui est faite de polarités. S’il y a réussite, il y a aussi échec (et j’ai raté le bus !) ; s’il y a perfection, il y a aussi imperfection (et une tâche sur ma chemise !)…

En 2016, je vous souhaite donc beaucoup de bonheur et de fluidité en cultivant cette merveilleuse sagesse qu’est l’acceptation. Excellente année !

 

Pour l’anecdote, j’ai choisi ce thème pour mes vœux car j’ai commencé l’année avec… une panne de réfrigérateur et un souci informatique. Ma capacité d’acceptation a été mise à l’épreuve !!!

 

 

 

 

* Il y a parfois des malentendus sur la signification du terme « acceptation » qui est confondue avec la résignation. Accepter donne au contraire énormément de puissance (et de lucidité) pour se mettre en action (de façon appropriée).

Relations

A l’école des fêtes familiales

Une suggestion pour cette fin d’année : profitez des réunions familiales pour mieux vous connaître et désamorcer l’engrenage de vos réactions.

Les fêtes de fin d’année approchent, avec la perspective des réunions familiales pour la plupart d’entre nous. Cette période de l’année est bien souvent l’occasion de nous immerger à nouveau dans l’univers dans lequel nous avons grandi.

Une expérience plus ou moins agréable selon que nous nous retrouvons plongés dans le doux cocon familial avec la tendresse et la complicité de nos proches, ou bien dans une atmosphère parfois lourde et même tendue… Ou bien dans un peu des deux selon les moments.

Un trésor d’informations à engranger

Si vous êtes dans le premier cas de figure, je vous invite à vous en réjouir car vous faites partie des heureux privilégiés auxquels les relations familiales offrent un havre de paix et de ressourcement.

Si vous êtes dans le second cas de figure, je vous invite à vous en réjouir aussi ! En effet, ces réunions familiales, même inconfortables, constituent une formidable opportunité de progrès vers votre bien-être psychologique. Je m’explique.

Ce qui fait la difficulté des relations familiales est en même temps leur atout pour votre développement personnel. A savoir : immanquablement, « elles appuient là où ça fait mal » !

Les remarques qui mettent en vous le feu aux poudres, les comportements qui vous exaspèrent, les petites critiques qui vous donnent envie de vous enfuir, les sous-entendus qui empoisonnent l’ambiance… Les causes d’inconfort ne manquent pas généralement… Et si vous en profitez pour observer tous ces petits épisodes ainsi que votre manière d’y réagir, vous allez engranger un trésor d’informations sur votre paysage psychique.

Développez la double attention

Notez bien d’abord les éléments déclencheurs. Les paroles, actions, attitudes de vos proches qui touchent vos points sensibles, déclenchant en vous une activation. Qu’est-ce qui vous dérange, vous blesse, vous énerve, vous amène à vous refermer sur vous-même, à avoir envie de fuir, bouder, attaquer, ou vous plier en quatre pour que tout aille bien, etc. ? Notez bien aussi votre manière de réagir à ces circonstances : vous découvrez alors votre mode de fonctionnement habituel, celui qui prévaut lorsque vous êtes en pilotage automatique !

visage coupé en deux partiesEntraînez-vous ainsi à observer à la fois le film qui se déroule autour de vous et ce qui en découle simultanément à l’intérieur de vous. On parle de « double attention ». Vous êtes dans l’action, dans le film, et en même temps vous êtes conscient de ce que vous ressentez et pensez en votre for intérieur.

Par exemple, « il s’est mis à parler de telle chose et cela déclenche en moi une forte agitation qui ne cesse de croître ; maintenant j’ai juste envie d’allumer la télé pour qu’il se taise (ou de lui clouer le bec par une remarque cinglante) ! »

Un soulagement immédiat

En devenant le témoin de cet engrenage, le simple fait d’être conscient(e) en temps réel de ce que vous vivez intérieurement dans telle scène du film va entraîner un changement. Peut-être allez-vous constater que votre réaction automatique est désamorcée et que vous pouvez laisser passer l’épisode sans avoir besoin de réagir.

shutterstock72880777-13Cette attitude consciente va peut-être même suffire à réduire votre inconfort initial : tel comportement qui vous exaspérait se révèle finalement supportable. Dit autrement, le simple fait d’être conscient(e) peut désamorcer tout ou partie de l’engrenage « élément déclencheur – activation d’un point sensible – réaction automatique ». Ce qui apporte un soulagement et un mieux-être immédiats.

Pour être tout à fait claire, je ne vous promets pas qu’en devenant ainsi conscient(e), vous allez, du jour au lendemain, vivre l’harmonie totale dans vos relations familiales. En revanche, ce que je puis vous assurer c’est qu’en pratiquant ainsi cette attitude consciente, vous allez observer de nets changements… Je vous invite donc à expérimenter. Et tenez-moi au courant* !

Bonnes fêtes !

Pour en savoir plus, lire l’ebook « Découvrir son vécu intérieur ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

Emotions

Libre face à la peur

Quelle attitude adopter quand nous sommes confrontés à des événements suscitant la peur, tels que les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ?

Face aux événements quels qu’ils soient, nous avons la liberté de choisir non seulement nos opinions, mais aussi nos réactions émotionnelles. En d’autres termes, au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, nous pouvions céder toute la place à la peur, ou bien prendre la responsabilité de l’effervescence émotionnelle à l’intérieur de nous et la gérer, pour retrouver au plus vite un état d’équilibre et de paix.

Fascinés par nos émotions

Comme les autres émotions que sont la colère ou la tristesse, la peur exerce une sorte de fascination sur nous. Il paraît que les Français, plus que d’autres peuples, adorent leurs émotions ! Les émotions donnent du piment à la vie, certes, mais elles deviennent handicapantes dès lors que nous ne les maîtrisons pas.

Pensez à la colère : c’est une belle énergie, très utile pour nous défendre face à une tentative d’abus de pouvoir, pour sortir de l’impuissance. Mais quand elle nous emporte, elle ne fait que des dégâts, à nous-mêmes et aux autres. Alors que convoquée au moment opportun, utilisée à bon escient et pleinement maîtrisée, elle devient l’instrument d’une puissance saine.

Sommes-nous en danger ?Grotte-de-Lascaux-3_reference

Même chose pour la peur. Il s’agit d’une saine réaction instinctive face au danger. Nous n’aurions pas survécu depuis des temps immémoriaux sans elle. Et en cela, vive la peur ! Aujourd’hui, nous ne vivons plus dans des grottes, entourés de bêtes sauvages féroces, mais d’autres dangers nous guettent ou, plus exactement, semblent nous guetter. Sommes-nous réellement en danger ?

Face aux tragiques événements récents, nous pouvons prendre appui sur nos facultés mentales et nous interroger sur la véracité de la menace pour chacun d’entre nous ou pour nos proches ou pour notre pays tout entier. Peut-être alors arriverons-nous à la conclusion que le sentiment d’être menacé par d’éventuels attentats (plus que par les risques habituels de la vie : maladie grave, accident…) est quelque peu une illusion d’optique.

Cela pourrait évidemment nous aider à ne pas céder à la panique. Mais en supposant que nous arrivions à la conclusion inverse, à savoir qu’un grave danger nous menace, nous sommes alors encore libres de céder ou non à la peur.

Quand la peur prend le pouvoir

Car, si nous n’y prêtons garde, la peur prend le pouvoir sur nous, et nous dicte notre vie. Elle rétrécit notre champ des possibles. On ne s’aventure pas hors d’un domaine où l’on se sent en sécurité. Qu’il s’agisse de notre sécurité face à des agressions extérieures, comme dans le cas du risque d’attentat, ou de nous protéger contre les blessures psychologiques dans le cas de la peur du rejet ou de l’abandon dans la relation par exemple. Le mécanisme est le même. La peur se traduit par une fermeture énergétique ; en d’autres termes, nous sommes bloqués de l’intérieur, incapables de saisir les opportunités que nous offre la vie.

Ce mécanisme est parfois inconscient, mais pas toujours et nous sommes alors capables de discerner la peur « derrière » nos inhibitions. Par exemple, « je ne suis pas à l’aise quand je prends la parole en public car j’ai peur du jugement des autres », puis-je entendre dans mon cabinet.

Les avantages de la peuralpinisme

La peur présente des avantages autres que celui d’être une forme de protection. Cette émotion peut parfois même être excitante comme dans les films d’horreur ou les sports extrêmes, ou encore les fêtes foraines.

La peur, comme une autre émotion d’ailleurs, ne nous donne-t-elle pas aussi le sentiment d’exister ? Par exemple, les affirmations « j’ai le vertige » ou « j’ai peur des araignées » ou encore « j’ai peur d’être rejeté par les femmes » définissent la personne, font partie de son identité. Tout en l’enfermant dans une prison. Impossible d’emprunter cette route de montagne ; plutôt rester seul que de courir le risque d’être abandonné… L’attitude qui consiste à se retrancher derrière la peur pour ne pas faire telle ou telle chose est un choix.

Choisir entre la peur et l’amour

Rien ne nous oblige à demeurer esclaves de nos peurs. Car, comme tous nos composants psychiques, la peur cristallisée au fond de nous peut être transformée. Lorsqu’elle pointe son nez à l’intérieur de nous, émanant de nos profondeurs, il faut apprendre à la reconnaître, avoir le courage de lui faire face et l’accompagner dans sa dissolution. Il ne faut pas avoir peur de la peur ! Elle ne demande qu’à lâcher…

Et puis nous sommes responsables de la place que nous accordons aux stimulants de la peur, notamment ceux véhiculés par les médias (les images traumatisantes, les témoignages des personnes qui elles-mêmes ont peur).

En bref, ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est être responsable de soi-même, responsable de son jardin intérieur. Ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est laisser la place libre pour l’Amour. La peur est synonyme de fermeture, repli sur soi, méfiance, froideur, immobilisme, contraction, stress. Tandis que l’Amour va avec l’ouverture, la confiance, la chaleur, le mouvement, le rayonnement. A chacun de nous de choisir !

A lire également à propos de la gestion des émotions : « Comment gérer notre colère ? »

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Thérapie

Trois questions sur le Rebirth

Lors d’une séance de Rebirth, revit-on obligatoirement sa naissance ? Peut-on pratiquer seul cette technique ? Combien de séances de Rebirth faut-il faire ? Autant de questions qui m’ont été posées lors du dernier salon Zen et auxquelles je tente de répondre ici.

Pour une information plus complète, je vous invite à lire sur ce blog l’article intitulé La puissance du Rebirth.

Vous pouvez découvrir le Rebirth à travers les ateliers collectifs que j’anime à Boulogne.

 

Question 1 : Lors d’une séance de Rebirth, revit-on obligatoirement sa naissance ?

Il est vrai qu’à l’origine, c’est-à-dire dans les années 70, cette pratique de respiration en conscience a été dénommée Rebirthing, c’est-à-dire « processus de renaissance », car les expériences réalisées alors ont permis à certaines personnes de revivre leur naissance.

Au cours d’une séance de Rebirth, la personne qui « respire » induit à l’intérieur d’elle un processus de transformation qui va agir sur les points de blocage à travailler à ce moment-là. Si c’est la naissance qu’elle doit « revisiter » pour libérer les traumatismes qui lui sont liés, le Rebirth va tout naturellement l’amener à la revivre. Cette situation arrive parfois mais, on l’aura compris, n’est pas systématique.

Une même personne qui pratique cette technique à plusieurs reprises aura d’ailleurs une expérience très différente à chaque fois.

 

Question 2 : Peut-on pratiquer seul la technique du Rebirth ?

La technique de respiration pratiquée dans une séance de Rebirth est à la fois simple et sans danger. Tout le monde peut la maîtriser aisément. Toutefois, il est déconseillé aux débutants de se lancer seul dans un Rebirth.

Pourquoi ? Pour une raison simple : cette technique est très puissante et elle induit divers phénomènes auxquels nous ne sommes pas accoutumés et qui peuvent dérouter une personne débutante et non avertie.

C’est particulièrement le cas durant les premières séances. Le « rebirthé » expérimente parfois dans son corps des fourmillements, des tensions, des contractions quelquefois très fortes. Il s’agit de manifestations temporaires qui disparaissent après un moment, en continuant à « respirer ». L’expérience peut aussi se traduire par des remontées émotionnelles. Tous ces phénomènes peuvent être impressionnants si l’on n’est pas accompagné.

La présence d’un(e) thérapeute apporte un sentiment de sécurité indispensable pour traverser l’expérience et s’y abandonner. De plus, grâce à son savoir-faire, le (la) thérapeute peut guider sur le chemin de la transformation, au fil de l’expérience, et permet ainsi d’obtenir une meilleure « récolte ».

Cela dit, une fois accoutumé au Rebirth, il est parfaitement possible de le pratiquer seul. C’est un atout de cette technique que d’offrir la possibilité de devenir autonome.

 

Question 3 : Combien de séances de Rebirth faut-il faire ?

C’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre ! En effet, et c’est une évidence, cela dépend en premier lieu de l’objectif que l’on souhaite atteindre. D’autres facteurs vont également influencer la vitesse du processus de transformation. Et notamment le degré de motivation de la personne « rebirthée » qui est déterminant.

De plus, selon que la personne a déjà accompli, ou non, un travail thérapeutique, la respiration consciente va permettre d’entrer plus ou moins vite en profondeur pour dénouer les blocages.

En fait, le rythme auquel le processus avance est celui qui convient fondamentalement à la personne : c’est notre sagesse intérieure, notre propre « guérisseur » qui « en décide ».

Cette réponse peut vous sembler un peu floue… Mais malgré tout le savoir-faire du thérapeute et la bonne volonté de la personne accompagnée, un processus thérapeutique n’est pas comme la résolution d’un problème de mathématiques ! Dans certains cas, les résultats sont immédiats et spectaculaires. Le plus souvent, le travail se déroule par phases, avec des effets positifs progressifs.

A suivre ! Je poursuivrai cette série de questions – réponses au sujet du Rebirth.

A lire également : « La puissance du Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Solitude

Un remède au sentiment de solitude

Pour faire face au sentiment de solitude, nous mettons en place toutes sortes de stratégies, plutôt inefficaces ! Pourtant, il existe un remède…

Comme je peux le constater dans mon cabinet, beaucoup d’entre nous souffrent d’un sentiment de solitude. Certaines personnes ont peu de relations ou même pas du tout, ce qui les amène à passer en solo de nombreuses soirées, fins de semaine et vacances. Une situation vécue douloureusement. A contrario, d’autres personnes vivent en couple et jouissent d’une vie sociale riche ; pourtant, derrière cette « vitrine », un sentiment de solitude les hante.

Pour échapper à la souffrance de la solitude ou à la peur de devoir y faire face, nous sommes prêts à faire beaucoup d’efforts et de concessions…

Ainsi, nous cherchons un compagnon (ou une compagne) et sommes prêt à accepter « celui (ou celle) qui se présente », même si cette relation ne nous offre pas ce que nous en attendons. Même insatisfait(e), nous restons en couple car nous avons trop peur de nous retrouver seul(e). Ou bien, nous allons sortir avec des « relations » même si ces personnes ne nous plaisent pas tant que ça ; juste pour ne pas rester seul(e).

Nos diverses stratégies face à ce sentiment ou cette peur de la solitude ne sont pas toujours couronnées de succès et peuvent nous laisser un goût amer. Parfois, nous en venons même à entamer une thérapie pour réussir à sortir de ce malaise…

Comment apaiser notre sensation de manque

Si vous vous reconnaissez dans les lignes qui précèdent, sachez que le sentiment de solitude et la peur de se retrouver seul(e) sont des expériences qu’il est complètement naturel de traverser, notamment quand l’enfant que nous étions n’a pas été comblé par une présence suffisante de sa mère. Ce qui est très souvent le cas.

Nous avons tous besoin de lien avec les autres, comme nous avons besoin d’amour ou de reconnaissance. Or, dans l’enfance, tous ces besoins sont rarement comblés, ce qui nous laisse avec une sensation de manque qui nous accompagne ensuite notre vie durant. C’est pourquoi nous déployons tant d’efforts pour tenter d’étancher notre soif.

Le travail psychologique peut apporter un mieux-être, en nous amenant à prendre conscience des croyances limitantes que nous avons mis en place pour nous protéger de cette souffrance d’enfant. Ces croyances sont comme un donjon qui a pour effet de nous enfermer et de nous couper des autres.

Certaines croyances sont courantes, notamment celles-ci dans lesquelles vous vous reconnaîtrez peut-être :

  • « je suis différent(e) » ou « je suis spécial » (donc je ne peux pas être en relation avec les autres),
  • « je ne suis pas intéressant(e) » (donc je ne mérite pas que les autres se lient à moi),
  • « personne ne me comprend » (donc il est vain que je me rapproche des autres).

Découvrir comment ces croyances conditionnent nos comportements au quotidien et apprendre à faire le choix d’une autre attitude favorise une évolution.

source dans la montagne

Au delà du travail psychologique, ce qui va véritablement apaiser notre sensation de manque et faire taire cette souffrance, c’est de nous relier plus profondément à nous-même. Au fond de nous, sous les couches superficielles de notre personnalité, nous disposons en effet d’une source inépuisable à laquelle nous pouvons nous abreuver sans limite.

Rencontrer la source 

C’est précisément l’objectif de la thérapie transpersonnelle* que de nous donner accès à cette source, de nous permettre de retrouver le sentiment d’unité, de lien, et l’amour illimité qui est en nous.

La respiration consciente (Rebirth) est une méthode efficace pour « traverser »  les couches superficielles de notre personnalité et accéder au cœur de nous-même.

Lors d’une séance de respiration, il est courant de ressentir une sensation de paix profonde. La personne qui « respire » exprime souvent son ressenti en disant : « c’est moi ! ». Comme une évidence. Elle se sent chez elle. A sa place. A cet endroit-là, il n’y a plus aucun manque…

Alors que nous pouvons ainsi contacter notre être le plus profond durant les séances de Rebirth grâce aux états modifiés de conscience, nous n’y avons pas accès par ailleurs. A moins de pratiquer assidûment la méditation ou certaines formes de yoga par exemple.

Développer une relation intime avec nous-même

Toutefois, cette expérience vécue au cours du travail thérapeutique devient pour nous un repère. Une direction que nous pouvons suivre. Nous savons qu’en nous reliant à nous-même, d’une manière ou d’une autre, nous ne nous sentirons plus aussi seul(e).

C’est pourquoi, au cours du travail thérapeutique, j’attache beaucoup d’importance à transmettre un art d’être qui permet à la personne que j’accompagne de rester reliée à elle-même, d’entretenir au jour le jour le contact avec elle-même, avec tout son univers intérieur.

Toujours dans cet esprit, j’ai publié sur ce site l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » que je vous invite à lire. Il contient des conseils pratiques notamment pour observer votre respiration et votre atmosphère émotionnelle intérieure. En suivant les conseils donnés dans ce document, vous pourrez, tout comme je l’ai fait moi-même, développer une relation intime avec vous-même. Ce faisant, le sentiment de solitude s’estompera.

En compagnie de soi-même, on n’est jamais seul !

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Vous pouvez télécharger gratuitement l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » en cliquant sur ce lien.

Pour en savoir plus, lisez l’article « La puissance du Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

* Le terme « transpersonnel » signifie : au-delà de la personnalité. Un synonyme pourrait être le mot « spirituel », mais il est souvent mal compris.

Thérapie

La puissance du Rebirth

Le Rebirth est une méthode thérapeutique simple et puissante. Basé sur la respiration, il libère, pas à pas, les blocages intérieurs qui nous empêchent d’être heureux. Comment ça marche et que peut-on en attendre ?

Parmi les nombreuses méthodes thérapeutiques existant aujourd’hui, le Rebirth (ou respiration consciente) suscite beaucoup d’intérêt. En témoigne l’affluence lors des deux ateliers d’initiation que nous avons proposés au Salon Zen de Paris début octobre, en tant que membres de l’Association Française de Rebirthing. Nous n’avons pu accueillir tous les candidats à cette expérience tant ils étaient nombreux.

Si vous êtes intéressé(e) par cette pratique du souffle conscient et souhaitez en savoir plus, cet article est pour vous ! Voici une brève présentation de la manière dont le Rebirth agit et des bienfaits qu’il apporte.

Respirer pour se transformer

Cette méthode thérapeutique s’appuie sur une technique de respiration particulière qui est facile à maîtriser. L’essentiel est de connecter l’inspiration et l’expiration, c’est-à-dire de ne pas faire de pause entre elles. Sous cette apparence simple, se cache une méthode de transformation formidablement puissante ! Car elle a le pouvoir de dissoudre pas à pas, en profondeur, les blocages intérieurs qui entravent notre bien-être.

En effet, la respiration consciente va libérer les émotions « stockées » dans notre corps, parfois depuis longtemps. Elle fait émerger à la conscience des mémoires inconscientes qui gouvernent notre vie, nous permettant de les intégrer.

Toutes les dimensions de notre être sont impliquées dans ce travail énergétique :

  • notre corps, qui est le support de la respiration, va lâcher ses tensions ;
  • nos émotions, mémorisées dans notre corps, vont soit s’exprimer extérieurement, soit se transmuter ou se dissoudre de manière plus subtile ;
  • notre sphère mentale, mise au repos pendant l’expérience, va ensuite récolter les prises de conscience qui émanent alors de notre sagesse profonde.
Des expériences variées

L’expérience vécue durant une séance de respiration consciente peut prendre des formes diverses et, pour une même personne, chaque séance est d’ailleurs différente. La personne « qui respire » peut percevoir des sensations corporelles, sentir émerger des émotions, visualiser des images, ressentir le besoin de bouger ou d’émettre des sons, ou elle peut avoir l’impression qu’il ne se passe rien…

En fait, à l’intérieur d’elle, le souffle opère, guidé par ce qu’on appelle « le guérisseur intérieur », c’est-à-dire notre propre sagesse de guérison. Cela signifie que le souffle va là où la personne doit travailler. Grâce à l’énergie qu’il transporte, il réalise un véritable nettoyage.

Le thérapeute, quant à lui, accompagne ce processus. Il guide la personne respirant dans cette rencontre intime avec ce qui se manifeste à l’intérieur d’elle-même, aux plans corporel, émotionnel et mental. Dans ce contact, il l’invite à accueillir et accepter avec bienveillance ce qui est là, ici et maintenant, quel qu’il soit.

La puissance guérisseuse du souffle combinée à la présence consciente favorise un processus subtil de transformation au plan énergétique.

Des changements perçus dans le quotidien

Cette transformation se manifeste ensuite à travers des changements dans la vie quotidienne. Les effets peuvent être immédiats. Dans les jours ou semaines qui suivent une séance de Rebirth, la personne constate qu’elle se comporte autrement, qu’elle traverse plus facilement une situation auparavant difficile, qu’elle est apaisée face à une personne qui suscitait en elle de fortes réactions, etc. Parfois, il faut plus de temps pour observer de tels changements.

Pour celui ou celle qui a fait l’effort de respirer, la récolte ne s’arrête pas là ! Au cours de la séance, la respiration consciente apporte une sensation de profonde détente physique et psychique.

Et il est aussi courant de ressentir une sensation de paix, d’amour, d’espace, d’ouverture, autant de qualités propres à notre Etre profond. Car le souffle a dissout des couches superficielles qui, en temps normal, nous empêchent d’accéder à notre identité profonde, à notre authenticité.

La respiration consciente a restauré un sentiment d’unité, qui contraste avec notre impression habituelle d’être fragmenté. C’est en cela qu’elle nourrit aussi notre dimension spirituelle.

A noter : Pour ma part, j’utilise le Rebirth comme pierre angulaire de mon accompagnement.  

Vous pouvez découvrir le Rebirth soit à travers des séances individuelles, soit à travers les ateliers collectifs que j’anime à Boulogne.

A lire également : « Trois questions sur le Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Conscience

L’e-book « Découvrir son vécu intérieur » est en ligne

Je viens de mettre en ligne sur ce site un e-book qui a pour thème « Découvrir son vécu intérieur ». Vous pouvez le télécharger gratuitement en vous rendant sur la page « Découvrir son vécu intérieur » dans la rubrique e-book.

L’objet de cet e-book, le premier d’une série sur le thème « S’offrir le bonheur », est de vous transmettre le « savoir-être » qui permet de vivre des relations harmonieuses avec les autres et d’être bien avec soi-même.

La première étape pour « s’offrir le bonheur » consiste à devenir conscient de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Autrement dit, développer la conscience de son vécu intérieur est la fondation sur laquelle se construit le chemin de transformation qui mène à l’épanouissement et à la sérénité.

A travers cet e-book,

  • vous apprendrez ce que signifie « devenir conscient » de son expérience intérieure ;
  • vous découvrirez qu’il s’agit d’une attitude diamétralement opposée à la manière dont nous avons appris à nous comporter ;
  • vous percevrez clairement les bénéfices que vous pouvez attendre d’une attitude consciente ;
  • vous disposerez d’exercices pour apprendre à devenir conscient(e) de vos sensations physiques, de vos émotions et de vos pensées.

Bonne lecture !