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Vaccinés – non-vaccinés : cohabiter en paix

Pas facile aujourd’hui d’avoir une discussion paisible entre vaccinés et non-vaccinés. Comment éviter les disputes au sujet de la vaccination et autres mesures sanitaires ?

En cette période de crise sanitaire, les familles ou groupes d’amis où se côtoient personnes vaccinées et non vaccinées ont un défi spécifique à relever : celui de cohabiter… paisiblement !

Pourquoi le sujet de la vaccination déclenche-t-il autant de disputes entre personnes qui a priori s’entendent plutôt bien en temps normal ? Est-il possible de préserver l’harmonie ?

Avoir raison

Regardons ce qui se passe au moment de la discussion.

Nous nous sommes faits une opinion bien étayée sur la question de la vaccination par exemple. Lorsque nous engageons la discussion avec une personne qui a un avis opposé, nous pensons bien sûr que nous avons raison et que l’autre a tort.

Penser avoir raison est un mécanisme automatique de l’égo. Cette posture est forcément là à partir du moment où le mental gouverne. L’étape suivante étant : ‘je vais te prouver que j’ai raison et que tu as tord’.

Toutefois, c’est un automatisme que l’on peut tempérer en écoutant son cœur. Car le cœur induit le respect de l’autre, l’amour de l’autre (quelles que soient ses opinions), la tolérance, l’empathie, l’acception… Et surtout l’envie d’harmonie.

Un sujet explosif

Un désaccord sur une question bégnine – comme « va-t-il pleuvoir aujourd’hui ? » – ne va pas dégénérer en dispute (en général !). Par contre, le sujet de la vaccination est explosif. Pourquoi est-il si difficile d’en discuter paisiblement ?

Ce sont les émotions sous-jacentes qui électrisent le débat. Et surtout la peur : la peur d’être malade, de mourir, ou la peur qu’un proche qu’on aime tombe malade, la peur de difficultés financières, etc.

Sentiment d’insécurité, d’impuissance, d’injustice…

Outre la peur, ce sujet de la vaccination déclenche souvent de la colère. Ces réactions émotionnelles sont propres à chacun. Car la manière dont nous réagissons est dictée par notre structure psychologique (évidemment !), donc par nos points sensibles.

C’est pour cela que certaines personnes s’insurgent actuellement contre la perte de liberté alors que d’autres ne sont pas dérangées par cela. Tandis que chez d’autres, la frustration et la colère vont être alimentées plutôt par le sentiment d’impuissance face aux décisions des autres qui impactent leur vie. Ou par le sentiment d’être victime d’une injustice. Etc.

Comme dans n’importe quelle situation de vie, on perçoit et interprète ce qui se passe autour de soi à travers les lunettes de nos blessures intérieures et on projette sur le monde extérieur cette perception.

Prendre soin de la partie blessée en nous

Ce sujet de la vaccination a le don ‘d’appuyer fort là où ça fait mal’ !

Donc de susciter des réactions fortes qui sont une tentative inconsciente de protéger, au fond de nous, la partie de nous blessée*.

Dès lors qu’on repère ce mécanisme à l’œuvre à l’intérieur de soi, on peut prendre soin de cette partie blessée et ainsi désamorcer la réaction émotionnelle. A l’extérieur, la situation est ce qu’elle est – un virus qui circule, des campagnes de vaccination, un passe sanitaire, etc. -, mais à l’intérieur l’ambiance est pacifiée. Et nos relations aux autres aussi.

Peut-être êtes-vous en train de vous demander : « Prendre soin de la partie blessée, ok, comment fait-on ?».

Des mesures concrètes

Prenons un exemple très courant aujourd’hui. Si on identifie que la blessure activée correspond à un manque de sécurité, on va poser des actes concrets pour se rassurer, pour créer une atmosphère intérieure de sécurité.

Cela peut passer par un dialogue intérieur (l’adulte rassurant son enfant intérieur) – si on est familier avec cette pratique.

Et – cela va vous sembler évident – il est important de prendre aussi des mesures concrètes qui vont rétablir un environnement personnel sécurisant. Comme de diminuer son exposition aux informations anxiogènes. Et peut-être est-il aussi nécessaire de changer certaines habitudes quant aux lieux que l’on fréquente, ou de prendre des dispositions pour prévenir d’éventuelles difficultés financières.**

Réorienter l’énergie

Pour illustrer le changement de perspective que je viens d’évoquer, voici l’exemple d’une personne que j’accompagne et qui n’a plus le droit d’exercer son activité libérale de soignante en raison des mesures anti-covid. Pleine de colère tous ces derniers mois, elle s’est abondamment disputée avec son entourage. A la fin d’une séance récente, elle a conclu par ces mots :

« Il est temps que j’arrête de perdre mon énergie à lutter et que je pense à moi, que j’utilise cette énergie pour rebondir [en l’occurrence, envisager une reconversion] ».

Choisir un sujet plus léger !

Dès lors que nous avons désamorcé ainsi nos peurs et colères en prenant soin de nous, nous pouvons discuter du sujet de la vaccination en restant serein. Faire la paix à l’intérieur pour engendrer la paix à l’extérieur.

Cependant, en fin de compte, ne vaut-il pas mieux orienter la conversation vers un sujet moins sensible et… plus joyeux ! 


* Par exemple la part qui ne se sent pas en sécurité, qui se méfie de tout et de tout le monde, la part qui souffre du manque de liberté, etc.

** Même démarche si la difficulté ressentie concerne la restriction des libertés. Par exemple, on peut se focaliser sur les domaines de liberté existants, en profiter davantage et s’en réjouir (substituer la gratitude à la colère).

Autre article complémentaire lire également sur ce thème : Renoncer à avoir raison

Crédit photo : Stephan Eickschen on Unsplash

Relations

A l’école des fêtes familiales

Une suggestion pour cette fin d’année : profitez des réunions familiales pour mieux vous connaître et désamorcer l’engrenage de vos réactions.

Les fêtes de fin d’année approchent, avec la perspective des réunions familiales pour la plupart d’entre nous. Cette période de l’année est bien souvent l’occasion de nous immerger à nouveau dans l’univers dans lequel nous avons grandi.

Une expérience plus ou moins agréable selon que nous nous retrouvons plongés dans le doux cocon familial avec la tendresse et la complicité de nos proches, ou bien dans une atmosphère parfois lourde et même tendue… Ou bien dans un peu des deux selon les moments.

Un trésor d’informations à engranger

Si vous êtes dans le premier cas de figure, je vous invite à vous en réjouir car vous faites partie des heureux privilégiés auxquels les relations familiales offrent un havre de paix et de ressourcement.

Si vous êtes dans le second cas de figure, je vous invite à vous en réjouir aussi ! En effet, ces réunions familiales, même inconfortables, constituent une formidable opportunité de progrès vers votre bien-être psychologique. Je m’explique.

Ce qui fait la difficulté des relations familiales est en même temps leur atout pour votre développement personnel. A savoir : immanquablement, « elles appuient là où ça fait mal » !

Les remarques qui mettent en vous le feu aux poudres, les comportements qui vous exaspèrent, les petites critiques qui vous donnent envie de vous enfuir, les sous-entendus qui empoisonnent l’ambiance… Les causes d’inconfort ne manquent pas généralement… Et si vous en profitez pour observer tous ces petits épisodes ainsi que votre manière d’y réagir, vous allez engranger un trésor d’informations sur votre paysage psychique.

Développez la double attention

Notez bien d’abord les éléments déclencheurs. Les paroles, actions, attitudes de vos proches qui touchent vos points sensibles, déclenchant en vous une activation. Qu’est-ce qui vous dérange, vous blesse, vous énerve, vous amène à vous refermer sur vous-même, à avoir envie de fuir, bouder, attaquer, ou vous plier en quatre pour que tout aille bien, etc. ? Notez bien aussi votre manière de réagir à ces circonstances : vous découvrez alors votre mode de fonctionnement habituel, celui qui prévaut lorsque vous êtes en pilotage automatique !

visage coupé en deux partiesEntraînez-vous ainsi à observer à la fois le film qui se déroule autour de vous et ce qui en découle simultanément à l’intérieur de vous. On parle de « double attention ». Vous êtes dans l’action, dans le film, et en même temps vous êtes conscient de ce que vous ressentez et pensez en votre for intérieur.

Par exemple, « il s’est mis à parler de telle chose et cela déclenche en moi une forte agitation qui ne cesse de croître ; maintenant j’ai juste envie d’allumer la télé pour qu’il se taise (ou de lui clouer le bec par une remarque cinglante) ! »

Un soulagement immédiat

En devenant le témoin de cet engrenage, le simple fait d’être conscient(e) en temps réel de ce que vous vivez intérieurement dans telle scène du film va entraîner un changement. Peut-être allez-vous constater que votre réaction automatique est désamorcée et que vous pouvez laisser passer l’épisode sans avoir besoin de réagir.

shutterstock72880777-13Cette attitude consciente va peut-être même suffire à réduire votre inconfort initial : tel comportement qui vous exaspérait se révèle finalement supportable. Dit autrement, le simple fait d’être conscient(e) peut désamorcer tout ou partie de l’engrenage « élément déclencheur – activation d’un point sensible – réaction automatique ». Ce qui apporte un soulagement et un mieux-être immédiats.

Pour être tout à fait claire, je ne vous promets pas qu’en devenant ainsi conscient(e), vous allez, du jour au lendemain, vivre l’harmonie totale dans vos relations familiales. En revanche, ce que je puis vous assurer c’est qu’en pratiquant ainsi cette attitude consciente, vous allez observer de nets changements… Je vous invite donc à expérimenter. Et tenez-moi au courant* !

Bonnes fêtes !

Pour en savoir plus, lire l’ebook « Découvrir son vécu intérieur ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

Relations

Deux conseils clé pour des relations harmonieuses

Nous sommes facilement contrariés par le comportement des personnes de notre entourage. Nos réactions, parfois surprenantes et disproportionnées, font basculer la situation : notre relation avec l’autre est alors projetée dans un cercle vicieux de dysharmonie.

Pour éviter d’être submergé(e) par une telle contrariété, il y a pourtant des solutions. Un art d’être qui fait régner l’harmonie. Deux aspects de cet art d’être sont primordiaux :

  • prendre la responsabilité de nos réactions, c’est-à-dire cesser d’accuser l’autre de la situation,
  • et exprimer nos besoins avec douceur et clarté.
Une situation anodine peut déclencher une tempête émotionnelle

Pour illustrer cela, prenons un exemple « anodin » inspiré d’un épisode de la vie de Lucie* que j’accompagne dans sa thérapie. J’ai choisi un exemple « anodin » précisément car il faut bien être conscient que ce ne sont pas seulement des événements dramatiques qui nous perturbent et suscitent en nous des réactions puissantes. Au jour le jour, il se peut qu’une situation qui paraît insignifiante à beaucoup de gens déclenche en nous une véritable tempête émotionnelle.

lc3a9a-larmeRevenons à l’histoire de Lucie. Au cours d’une séance, avec des larmes de colère au coin des yeux, elle m’explique qu’elle est ulcérée par le comportement de son ami Pierre* à qui elle a prêté son appartement en son absence : en partant, il le lui a laissé sale et en désordre.

Pris au piège de nos blessures d’enfance

Ce qui la dérange, ce n’est pas tant le désagrément d’avoir à nettoyer et ranger derrière lui, mais plutôt l’impression d’être bafouée, de ne pas être respectée. Cela la met hors d’elle qu’il ait pu se comporter ainsi à son égard. La colère est là, et la décision de ne plus jamais prêter son appartement à qui que ce soit…

Mais surtout, elle est terriblement blessée, elle se débat dans sa douleur psychique… Un peu comme un poisson pris au piège dans un filet.

Ce filet, c’est la blessure du « manque de respect » qui remonte à son enfance, vécue dans une atmosphère familiale humiliante.

Si cette blessure n’était pas là, elle n’aurait pas réagi aussi fortement. Que se serait-il passé ? Elle aurait sans doute pensé que Pierre s’est montré bien peu attentionné et / ou négligent, que cela ne lui ressemble pas et qu’il a peut-être dû partir précipitamment. Elle lui aurait passé un coup de fil pour en parler avec lui, et calmement lui faire part de ce désagrément. Et il y a fort à parier que face à une telle plainte bien posée et non agressive, Pierre se serait platement excusé et lui aurait peut-être même envoyé un cadeau pour se faire pardonner !

Prendre la responsabilité de soi-même est une attitude constructive

Mais la blessure étant activée, Lucie, emportée par la colère, ne pourrait au téléphone qu’insulter son ami… Ce qu’elle n’a pas fait car, avec lucidité, elle s’est abstenue de l’appeler à ce moment-là. Elle a préféré prendre du recul avant de « poser des actes ». Ce choix montre qu’elle était consciente de sa réaction émotionnelle et de ses conséquences potentielles.

Prendre ainsi la responsabilité de soi-même est une attitude constructive, une des premières étapes pour dénouer une situation conflictuelle.

Nous avons donc travaillé ensemble, elle a pu libérer l’énergie de colère qui occupait tout l’espace à l’intérieur d’elle, et dans le calme qui s’en est suivi, elle a pu identifier clairement le mécanisme à l’origine de sa réaction. Nous avons ainsi pu aller à la rencontre de la blessure touchée par ces circonstances et avancer vers la guérison psychique, grâce à la méthode de la Respiration consciente (Rebirth).

Demander ce dont on a besoin pour se sentir bien

Dans un travail thérapeutique de ce type, par moment, la personne accompagnée voit la situation avec beaucoup de clarté, elle perçoit clairement comment prendre soin d’elle-même, elle sait ce dont elle a besoin pour se sentir bien.

En étant ainsi reliée à elle-même, calme et posée, elle est devenue capable, en prévision d’une situation identique ou du même genre, d’exprimer ce qu’elle veut, ce qui est nécessaire pour elle, avec clarté et justesse.

En se respectant elle-même, elle demande et obtient le respect des autres.

Nous créons ainsi la paix en nous et autour de nous

Le travail thérapeutique nous permet de quitter le statut de victime du comportement de l’autre pour devenir responsable de nos propres réactions, et capable de formuler nos besoins.

Un puissant chemin de transformation, qui crée la paix en nous et autour de nous.

A lire également sur ce thème l’article « Comment désamorcer les tensions familiales ? » dans le blog et la page « Vivre des relations harmonieuses » dans la rubrique Thérapie.

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

* Les noms sont fictifs.

Hyperactivité

Hyperactif ? Soyez vigilant…

Si vous faites partie des gens qui sont sans cesse en train de faire quelque chose et mettent beaucoup d’application dans leurs diverses activités, il vous faut être vigilant. L’épuisement physique et psychique n’arrive pas qu’aux autres…

Le burn out est devenu assez fréquent puisqu’un cadre sur cinq est concerné.

On parle de plus en plus d’épuisement professionnel mais combinées à cela, les activités extra-professionnelles contribuent, elles aussi, à la fatigue et/ou au stress. Peut-être en ressentez-vous les signes ?

Vous mettez la barre haut

Laissez-moi imaginer votre emploi du temps : vous démarrez la journée à fond, le petit déjeuner des enfants, les déposer chez la nounou ou à l’école, foncer au bureau, avancer sur tous les dossiers en même temps en répondant aux mails tout en étant au téléphone ou en réunion et j’en passe, déjeuner au lance-pierre ou en discussion avec des collègues ou clients, rentrer le soir rapidement à la maison, et enchaîner alors les devoirs des enfants, le dîner, les bains, une histoire au lit, une lessive, un grand rangement, avant de vous écrouler dans le canapé devant la télé, épuisé(e).

femme sautant en hauteurLe week end arrive et le programme change. Supposons que vous restez chez vous, et que vous avez décidé de vous simplifier la vie en faisant vos courses sur Internet et en confiant une partie du travail ménager à une femme (ou homme) de ménage. A quoi occupez-vous ces deux jours « libres » ?

  • Faire un jogging ou une autre activité sportive,
  • conduire les enfants chez leurs copains,
  • préparer le déjeuner de famille,
  • courir au cinéma et enchaîner sur un resto avec vos amis,
  • faire les lessives,
  • faire un peu de shopping, etc.

Bref, vous n’arrêtez pas.

Si, deuxième option, vous allez dans votre maison de campagne, il se peut que votre week end soit tout aussi chargé car il y a toujours mille choses à faire dans le jardin, sans parler des confitures et autres conserves, des amis que vous avez invités et pour lesquels vous passez le dimanche matin à cuisiner, et puis il faut bien sûr ranger avant de partir…

Cela représente non seulement une montagne d’activités à assumer, mais aussi sans doute pas mal de stress, si vous mettez la barre haut, poussé par votre goût de la perfection et de la performance.

Ainsi, j’imagine, vous devez être hyper-investi(e) dans votre travail pour satisfaire vos critères de réussite, vous êtes aussi très attentif(ve) à la qualité de l’alimentation de la famille, soucieux(se) de maintenir la maison bien rangée, d’être parfaitement au courant de l’actualité politique et culturelle, etc., etc.

Un cortège d’effets secondaires

Si vous avez ce genre de vie, il ne serait pas étonnant qu’au bout de quelques années, vous ressentiez de la lassitude et une sensation récurrente de fatigue. Peut-être même une sensation de vide dans votre vie.

Certes, vous avez l’impression de maîtriser votre vie sur tous les plans, mais votre qualité de vie n’est pas à la hauteur des efforts que vous déployez.

En effet, la « course » permanente, la fatigue et le stress s’accompagnent d’un cortège d’effets secondaires :

  • vous vous impatientez après vos enfants et vous énervez à la moindre bêtise,
  • vous constatez que le temps passé avec votre conjoint(e) et vos enfants n’est pas de bonne qualité,
  • peut-être votre humeur se dégrade-t-elle, etc.

Plein de bonnes raisons de toujours courir

A moins d’avoir des capacités exceptionnelles, une telle manière de vivre peut mener non seulement à l’épuisement, mais aussi à la détérioration des relations familiales.

Cependant, même si vous en mesurez les dangers, sans doute vous sentez-vous bloqué(e) dans cette situation. Car vous avez d’excellentes raisons pour lesquelles vous mettez la barre aussi haut dans toutes les facettes de votre vie.

Laissez-moi imaginer ces bonnes raisons… Par exemple :

  • votre boss va vous mettre dehors si vous n’êtes pas au top,
  • l’avenir de vos enfants sera compromis s’ils ne réussissent pas brillamment à l’école,
  • votre mari (ou votre femme) risque de « regarder ailleurs » si vous ne gardez pas votre physique de mannequin…

Dans le jargon des psys, ces pensées sont appelées des croyances. Elles constituent pour vous des vérités absolues qui déterminent votre comportement. Pourtant, ce sont en réalité seulement des idées que vous avez dans la tête et auxquelles vous croyez.

Explorer l’origine de son comportement

Il est toutefois possible de prendre un peu de distance par rapport à ces croyances. Peu à peu, elles cessent d’être des vérités incontournables et un espace de liberté commence alors à émerger.

Vous voyez la réalité avec plus de lucidité et pouvez changer légèrement votre comportement (sans paniquer !).

Par exemple, vous allez vous rendre compte que votre boss est très satisfait de votre travail et que vous n’êtes plus obligé(e) de stresser autant et d’emporter du travail à la maison chaque week end.

Pour desserrer l’étau un peu plus, c’est-à-dire pour vous libérer davantage de cette obligation d’être sans cesse en activité et au top, il vous faut explorer l’origine de vos croyances.

Ainsi, vous devenez conscient(e) de la manière dont la vie vous a amené(e) à l’hyperactivité et au perfectionnisme, dont elle vous a façonné(e).

Regarder les nuages passer dans le ciel

Pour conquérir aujourd’hui la capacité de vous comporter autrement, pour ne plus être enfermé(e) dans l’automatisme de l’hyperactivité, votre « paysage intérieur » doit être transformé. Le travail thérapeutique a précisément cette faculté de dissoudre peu à peu les blocages profonds qui nous conditionnent.

Cette transformation se traduit par des changements concrets dans notre manière d’appréhender les situations et dans nos exigences vis-à-vis de nous-mêmes : nous pouvons alors nous comporter autrement.

Ainsi, nous prenons les choses moins à cœur, nous mettons la barre moins haut, nous sommes moins stressé(e), nous pouvons nous accorder des moments de repos et de détente sans culpabiliser… C’est un vrai changement de vie !

nuages avec rayons du soleil

Pour ma part, hyperactive pendant 50 ans avec un (mini) burn out en prime, je suis devenue capable de… regarder les nuages passer dans le ciel sans « rien faire » !

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Relations

Comment désamorcer les tensions familiales ?

Ce serait merveilleux un monde sans conflit… Et imaginez, à l’échelle de votre univers personnel, que les relations avec vos proches soient dénuées de toute tension, de toute contrariété… C’est loin d’être impossible. Vous en doutez ?

Comment réussir à pacifier les relations avec nos proches ?

Prenons un exemple au hasard.

fillette devant un ordinateurSupposons que vous soyez exaspéré(e) par l’attitude – que vous jugez – désinvolte de votre fille qui va bientôt passer son bac et ne travaille pas assez, à vos yeux.

Quand vous rentrez du travail, vous la trouvez en train de bavarder avec ses amies sur Facebook et votre contrariété croit de jour en jour.

Malgré vos remarques pressantes, son comportement ne change pas ; vos reproches deviennent de plus en plus acerbes, la tension monte et vous finissez par crier sur elle, notamment quand votre journée de travail a été particulièrement harassante ou stressante. Vous reconnaissez que votre attitude devient par moments violente et disproportionnée. Vous constatez que vos sentiments pour votre fille s’altèrent… et qu’elle-même s’éloigne de vous. Toute cette situation est douloureuse pour vous mais vous ne voyez pas comment en sortir.

Peut-il en être autrement ?

Dans cette situation, il y a deux aspects : le comportement de votre fille (« elle ne se met pas au travail ») et votre réaction à son comportement (vous vous énervez).

Quelle que soit la situation de tension entre vous et une autre personne, il faut toujours que vous distinguiez d’une part l’élément déclencheur, d’autre part votre réaction.

Je vous invite à vous focaliser sur votre réaction.

Observez d’abord attentivement quels sont vos ressentis intérieurs dans votre corps : vos sensations physiques et vos émotions. A quel moment et comment réagissez-vous ? (Réalisez cette observation en temps réel ou a postériori en reconstituant la scène.) Vous apprenez ainsi à connaître intimement ce qui se passe à l’intérieur de vous, à en être conscient en temps réel.

Ensuite, posez-vous les questions suivantes :

  • Pourquoi le comportement de votre fille vous dérange-t-il ?
  • Qu’est-ce que ce comportement signifie pour vous ?
  • A quoi cela renvoie-t-il dans votre vie ?
  • Est-ce que, vous-même, vous vous autorisez un tel comportement aujourd’hui ?
  • Comment était-ce lorsque vous étiez enfant ?
  • Quelles valeurs, quelles croyances vos parents (et la société) vous ont-ils transmis à ce sujet ?

Vous aboutissez alors à une croyance personnelle sous-tendue par une peur. Par exemple, dans un tel cas, la croyance qui peut émerger est : « si je ne réussis pas, je ne mérite pas d’être aimé(e) » ou « si je ne suis pas le (la) meilleur(e), je serai abandonné(e) par mes proches ».

Ce travail, apparemment simple, est extrêmement puissant*.

Car, en réalisant de telles prises de conscience, vous prenez un peu de distance par rapport à ces croyances, à ces échelles de valeur qui provoquaient vos réactions de manière automatique. Vous voyez alors les choses autrement : la situation est moins dramatique qu’elle ne le semblait auparavant.

avion en vol

Cette compréhension intellectuelle est donc importante mais pas suffisante pour désamorcer vos réactions au jour le jour.

Car c’est en étant conscient de vos ressentis physiques et émotionnels en temps réel (en live) que vous pouvez ne plus retomber dans vos comportements automatiques. « Ah, je sens que je suis en train de m’énerver, attention ! ». Vous prenez une ou deux respirations et ces quelques secondes de retour vers vous-mêmes peuvent suffire à vous donner un espace de liberté pour choisir de réagir ou non, d’une façon ou d’une autre.

Un travail plus approfondi permet ensuite d’aller au-delà. Grâce à lui, vous devenez capable de rester parfaitement serein(e) face au comportement de votre fille, et de trouver les mots justes pour exprimer votre pensée de manière positive et respectueuse, si vous estimez approprié… de dire quelque chose, au moment opportun !

A lire également sur ce thème l’article « Deux conseils clé pour des relations harmonieuses » et la page « Vivre des relations harmonieuses » dans la rubrique Thérapie.

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

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* Vous pouvez réaliser ce travail seul, ou en séance avec un thérapeute qui vous aidera à y voir clair dans votre mode de fonctionnement.