Etiquette

psychothérapie

Hyperactivité

Les racines de l’hyperactivité

Façonnés par le culte de la performance dès l’enfance, nous devenons hyperactifs (et stressés !) sans pour autant parvenir à étancher notre soif de reconnaissance.

Notre société valorise la performance et la plupart d’entre nous avons grandi dans des familles qui attachent une forte importance aux résultats scolaires des enfants, puis à leur réussite professionnelle. Selon cette conception, la valeur d’une personne repose, en grande partie, sur des critères objectifs et mesurables.

Quand il rentre de l’école, l’enfant sait que ses parents seront contents s’il ramène de bonnes notes. Ils le regarderont avec fierté et l’atmosphère à la maison s’en trouvera impactée, devenant, selon les cas, plus légère, sereine, ou même joyeuse.

 

L’importance des performances scolaires

Chaque famille a sa manière de célébrer les réussites ou/et de punir en cas de mauvais résultats. Mais dans tous les cas, l’enfant comprend très vite l’importance de ses performances scolaires. Ce qui se joue pour lui va au-delà de la récompense ou de la punition.

C’est la perception qu’il a de lui-même qui se construit alors. Et cette perception va l’accompagner tout au long de sa vie.

Voyant le scénario qui se déroule autour de lui, l’enfant intègre l’échelle de valeur familiale et sociétale. Dans le jargon des psys, on parle d’introjection. Un ensemble de croyances se mettent en place, par exemple « si je réussis à l’école, je suis quelqu’un de bien ».

 

L’estime de soi en jeu

Autrement dit, sa propre estime de lui-même repose sur sa réussite scolaire. Et ainsi, un enfant en échec scolaire a souvent une image de lui-même dévalorisée : il se perçoit comme « un raté ».

La réalité est en fait plus complexe que ce simple « mécanisme ». Il arrive par exemple qu’un enfant brillant sur le plan scolaire bascule dans la dévalorisation de soi à la suite d’un épisode ou de circonstances difficiles, telles qu’une compétition avec un autre membre de la fratrie ou une période de baisse des résultats.

 

Amour sous condition

Quand l’enfant est ainsi évalué à travers ses résultats, ce qui s’inscrit en lui est plus profond encore. Car il a absolument besoin d’amour et de reconnaissance et ce qu’il redoute le plus est d’être abandonné ou rejeté. Or, c’est précisément ce qui se joue au moment où il présente ses notes à ses parents.

Comme j’ai pu le constater de multiples fois dans le vécu des personnes que j’accompagne, l’enjeu est considérable pour l’enfant à ce moment-là. Il perçoit que les bonnes notes lui ouvrent la porte de l’amour de ses parents : un amour sous condition.

Plus ses parents accordent de l’importance à cet élément et réagissent en conséquence, plus l’enfant enregistre l’équation « bonnes notes = on me prend dans les bras, on me manifeste plus d’attentions, etc. ».

Cette réalité – subjective – s’inscrit à l’intérieur de lui, sous la forme de croyances telles que : « je dois réussir pour mériter d’être aimé ». Ou dans le cas d’échecs : « je ne mérite pas d’être aimé ».

 

La reconnaissance dépend de la réussite

Autre effet évident : avec ses bons résultats, l’enfant se sent reconnu. Il devient quelqu’un d’important dans la famille, une personne aux qualités appréciées. Pour obtenir un bien aussi précieux que cette reconnaissance lorsqu’elle lui fait défaut – ce qui est très souvent le cas -, l’enfant est prêt à accomplir des efforts considérables.

Cette reconnaissance conditionnelle accordée à l’enfant met en place d’autres croyances à l’intérieur de lui, comme « je suis apprécié à condition que je réussisse ».

Ainsi, l’enfant comprend deux choses :

  • d’abord qu’il est évalué et jugé,
  • ensuite que le critère déterminant pour obtenir amour et reconnaissance est ce qu’il produit.

Il est moins apprécié pour ce qu’il EST que pour ce qu’il FAIT. D’ailleurs le culte de la performance est parfois conjugué avec une obligation d’être toujours dans l’action : « arrête de rêver », « ne reste pas à ne rien faire »…

 

Un terreau pour l’hyperactivité

Face à l’importance de l’enjeu, la plupart des enfants se mobilisent pour, à tout prix, réussir. Le mécanisme inconscient qui se met en place peut se résumer de la manière suivante :

La soif d’amour et de reconnaissance ne peut être satisfaite que par une course effrénée aux « résultats ».

abeille rucheAinsi se met en place un schéma de fonctionnement « actif », ou plutôt « hyperactif », accompagné d’un énorme stress. Et comme les croyances et les comportements mis en place dans l’enfance perdurent à l’âge adulte, cela donne les bourreaux de travail qui nous entourent ou… que nous sommes peut-être nous-même ! Le résultat de ce modèle éducatif est omniprésent autour de nous.

 

Se libérer de la prison de l’hyperactivité

Mais je ne veux pas terminer cet article sur ce sombre constat… La bonne nouvelle, car il en a une, c’est qu’un travail thérapeutique permet de restaurer un meilleur équilibre entre activité et non-activité et d’établir une saine estime de soi. En rendant conscients tous les ingrédients psychiques évoqués plus haut – les croyances, les peurs de manquer d’amour ou d’être rejeté, etc. -, puis en transformant ce paysage intérieur.

Grâce à cette profonde transformation, une vie complètement nouvelle émerge. Le soulagement est immense…

Relations

A l’école des fêtes familiales

Une suggestion pour cette fin d’année : profitez des réunions familiales pour mieux vous connaître et désamorcer l’engrenage de vos réactions.

Les fêtes de fin d’année approchent, avec la perspective des réunions familiales pour la plupart d’entre nous. Cette période de l’année est bien souvent l’occasion de nous immerger à nouveau dans l’univers dans lequel nous avons grandi.

Une expérience plus ou moins agréable selon que nous nous retrouvons plongés dans le doux cocon familial avec la tendresse et la complicité de nos proches, ou bien dans une atmosphère parfois lourde et même tendue… Ou bien dans un peu des deux selon les moments.

Un trésor d’informations à engranger

Si vous êtes dans le premier cas de figure, je vous invite à vous en réjouir car vous faites partie des heureux privilégiés auxquels les relations familiales offrent un havre de paix et de ressourcement.

Si vous êtes dans le second cas de figure, je vous invite à vous en réjouir aussi ! En effet, ces réunions familiales, même inconfortables, constituent une formidable opportunité de progrès vers votre bien-être psychologique. Je m’explique.

Ce qui fait la difficulté des relations familiales est en même temps leur atout pour votre développement personnel. A savoir : immanquablement, « elles appuient là où ça fait mal » !

Les remarques qui mettent en vous le feu aux poudres, les comportements qui vous exaspèrent, les petites critiques qui vous donnent envie de vous enfuir, les sous-entendus qui empoisonnent l’ambiance… Les causes d’inconfort ne manquent pas généralement… Et si vous en profitez pour observer tous ces petits épisodes ainsi que votre manière d’y réagir, vous allez engranger un trésor d’informations sur votre paysage psychique.

Développez la double attention

Notez bien d’abord les éléments déclencheurs. Les paroles, actions, attitudes de vos proches qui touchent vos points sensibles, déclenchant en vous une activation. Qu’est-ce qui vous dérange, vous blesse, vous énerve, vous amène à vous refermer sur vous-même, à avoir envie de fuir, bouder, attaquer, ou vous plier en quatre pour que tout aille bien, etc. ? Notez bien aussi votre manière de réagir à ces circonstances : vous découvrez alors votre mode de fonctionnement habituel, celui qui prévaut lorsque vous êtes en pilotage automatique !

visage coupé en deux partiesEntraînez-vous ainsi à observer à la fois le film qui se déroule autour de vous et ce qui en découle simultanément à l’intérieur de vous. On parle de « double attention ». Vous êtes dans l’action, dans le film, et en même temps vous êtes conscient de ce que vous ressentez et pensez en votre for intérieur.

Par exemple, « il s’est mis à parler de telle chose et cela déclenche en moi une forte agitation qui ne cesse de croître ; maintenant j’ai juste envie d’allumer la télé pour qu’il se taise (ou de lui clouer le bec par une remarque cinglante) ! »

Un soulagement immédiat

En devenant le témoin de cet engrenage, le simple fait d’être conscient(e) en temps réel de ce que vous vivez intérieurement dans telle scène du film va entraîner un changement. Peut-être allez-vous constater que votre réaction automatique est désamorcée et que vous pouvez laisser passer l’épisode sans avoir besoin de réagir.

shutterstock72880777-13Cette attitude consciente va peut-être même suffire à réduire votre inconfort initial : tel comportement qui vous exaspérait se révèle finalement supportable. Dit autrement, le simple fait d’être conscient(e) peut désamorcer tout ou partie de l’engrenage « élément déclencheur – activation d’un point sensible – réaction automatique ». Ce qui apporte un soulagement et un mieux-être immédiats.

Pour être tout à fait claire, je ne vous promets pas qu’en devenant ainsi conscient(e), vous allez, du jour au lendemain, vivre l’harmonie totale dans vos relations familiales. En revanche, ce que je puis vous assurer c’est qu’en pratiquant ainsi cette attitude consciente, vous allez observer de nets changements… Je vous invite donc à expérimenter. Et tenez-moi au courant* !

Bonnes fêtes !

Pour en savoir plus, lire l’ebook « Découvrir son vécu intérieur ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

Emotions

Libre face à la peur

Quelle attitude adopter quand nous sommes confrontés à des événements suscitant la peur, tels que les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ?

Face aux événements quels qu’ils soient, nous avons la liberté de choisir non seulement nos opinions, mais aussi nos réactions émotionnelles. En d’autres termes, au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, nous pouvions céder toute la place à la peur, ou bien prendre la responsabilité de l’effervescence émotionnelle à l’intérieur de nous et la gérer, pour retrouver au plus vite un état d’équilibre et de paix.

Fascinés par nos émotions

Comme les autres émotions que sont la colère ou la tristesse, la peur exerce une sorte de fascination sur nous. Il paraît que les Français, plus que d’autres peuples, adorent leurs émotions ! Les émotions donnent du piment à la vie, certes, mais elles deviennent handicapantes dès lors que nous ne les maîtrisons pas.

Pensez à la colère : c’est une belle énergie, très utile pour nous défendre face à une tentative d’abus de pouvoir, pour sortir de l’impuissance. Mais quand elle nous emporte, elle ne fait que des dégâts, à nous-mêmes et aux autres. Alors que convoquée au moment opportun, utilisée à bon escient et pleinement maîtrisée, elle devient l’instrument d’une puissance saine.

Sommes-nous en danger ?Grotte-de-Lascaux-3_reference

Même chose pour la peur. Il s’agit d’une saine réaction instinctive face au danger. Nous n’aurions pas survécu depuis des temps immémoriaux sans elle. Et en cela, vive la peur ! Aujourd’hui, nous ne vivons plus dans des grottes, entourés de bêtes sauvages féroces, mais d’autres dangers nous guettent ou, plus exactement, semblent nous guetter. Sommes-nous réellement en danger ?

Face aux tragiques événements récents, nous pouvons prendre appui sur nos facultés mentales et nous interroger sur la véracité de la menace pour chacun d’entre nous ou pour nos proches ou pour notre pays tout entier. Peut-être alors arriverons-nous à la conclusion que le sentiment d’être menacé par d’éventuels attentats (plus que par les risques habituels de la vie : maladie grave, accident…) est quelque peu une illusion d’optique.

Cela pourrait évidemment nous aider à ne pas céder à la panique. Mais en supposant que nous arrivions à la conclusion inverse, à savoir qu’un grave danger nous menace, nous sommes alors encore libres de céder ou non à la peur.

Quand la peur prend le pouvoir

Car, si nous n’y prêtons garde, la peur prend le pouvoir sur nous, et nous dicte notre vie. Elle rétrécit notre champ des possibles. On ne s’aventure pas hors d’un domaine où l’on se sent en sécurité. Qu’il s’agisse de notre sécurité face à des agressions extérieures, comme dans le cas du risque d’attentat, ou de nous protéger contre les blessures psychologiques dans le cas de la peur du rejet ou de l’abandon dans la relation par exemple. Le mécanisme est le même. La peur se traduit par une fermeture énergétique ; en d’autres termes, nous sommes bloqués de l’intérieur, incapables de saisir les opportunités que nous offre la vie.

Ce mécanisme est parfois inconscient, mais pas toujours et nous sommes alors capables de discerner la peur « derrière » nos inhibitions. Par exemple, « je ne suis pas à l’aise quand je prends la parole en public car j’ai peur du jugement des autres », puis-je entendre dans mon cabinet.

Les avantages de la peuralpinisme

La peur présente des avantages autres que celui d’être une forme de protection. Cette émotion peut parfois même être excitante comme dans les films d’horreur ou les sports extrêmes, ou encore les fêtes foraines.

La peur, comme une autre émotion d’ailleurs, ne nous donne-t-elle pas aussi le sentiment d’exister ? Par exemple, les affirmations « j’ai le vertige » ou « j’ai peur des araignées » ou encore « j’ai peur d’être rejeté par les femmes » définissent la personne, font partie de son identité. Tout en l’enfermant dans une prison. Impossible d’emprunter cette route de montagne ; plutôt rester seul que de courir le risque d’être abandonné… L’attitude qui consiste à se retrancher derrière la peur pour ne pas faire telle ou telle chose est un choix.

Choisir entre la peur et l’amour

Rien ne nous oblige à demeurer esclaves de nos peurs. Car, comme tous nos composants psychiques, la peur cristallisée au fond de nous peut être transformée. Lorsqu’elle pointe son nez à l’intérieur de nous, émanant de nos profondeurs, il faut apprendre à la reconnaître, avoir le courage de lui faire face et l’accompagner dans sa dissolution. Il ne faut pas avoir peur de la peur ! Elle ne demande qu’à lâcher…

Et puis nous sommes responsables de la place que nous accordons aux stimulants de la peur, notamment ceux véhiculés par les médias (les images traumatisantes, les témoignages des personnes qui elles-mêmes ont peur).

En bref, ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est être responsable de soi-même, responsable de son jardin intérieur. Ne pas céder le pouvoir à la peur, c’est laisser la place libre pour l’Amour. La peur est synonyme de fermeture, repli sur soi, méfiance, froideur, immobilisme, contraction, stress. Tandis que l’Amour va avec l’ouverture, la confiance, la chaleur, le mouvement, le rayonnement. A chacun de nous de choisir !

A lire également à propos de la gestion des émotions : « Comment gérer notre colère ? »

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Thérapie

Trois questions sur le Rebirth

Lors d’une séance de Rebirth, revit-on obligatoirement sa naissance ? Peut-on pratiquer seul cette technique ? Combien de séances de Rebirth faut-il faire ? Autant de questions qui m’ont été posées lors du dernier salon Zen et auxquelles je tente de répondre ici.

Pour une information plus complète, je vous invite à lire sur ce blog l’article intitulé La puissance du Rebirth.

Vous pouvez découvrir le Rebirth à travers les ateliers collectifs que j’anime à Boulogne.

 

Question 1 : Lors d’une séance de Rebirth, revit-on obligatoirement sa naissance ?

Il est vrai qu’à l’origine, c’est-à-dire dans les années 70, cette pratique de respiration en conscience a été dénommée Rebirthing, c’est-à-dire « processus de renaissance », car les expériences réalisées alors ont permis à certaines personnes de revivre leur naissance.

Au cours d’une séance de Rebirth, la personne qui « respire » induit à l’intérieur d’elle un processus de transformation qui va agir sur les points de blocage à travailler à ce moment-là. Si c’est la naissance qu’elle doit « revisiter » pour libérer les traumatismes qui lui sont liés, le Rebirth va tout naturellement l’amener à la revivre. Cette situation arrive parfois mais, on l’aura compris, n’est pas systématique.

Une même personne qui pratique cette technique à plusieurs reprises aura d’ailleurs une expérience très différente à chaque fois.

 

Question 2 : Peut-on pratiquer seul la technique du Rebirth ?

La technique de respiration pratiquée dans une séance de Rebirth est à la fois simple et sans danger. Tout le monde peut la maîtriser aisément. Toutefois, il est déconseillé aux débutants de se lancer seul dans un Rebirth.

Pourquoi ? Pour une raison simple : cette technique est très puissante et elle induit divers phénomènes auxquels nous ne sommes pas accoutumés et qui peuvent dérouter une personne débutante et non avertie.

C’est particulièrement le cas durant les premières séances. Le « rebirthé » expérimente parfois dans son corps des fourmillements, des tensions, des contractions quelquefois très fortes. Il s’agit de manifestations temporaires qui disparaissent après un moment, en continuant à « respirer ». L’expérience peut aussi se traduire par des remontées émotionnelles. Tous ces phénomènes peuvent être impressionnants si l’on n’est pas accompagné.

La présence d’un(e) thérapeute apporte un sentiment de sécurité indispensable pour traverser l’expérience et s’y abandonner. De plus, grâce à son savoir-faire, le (la) thérapeute peut guider sur le chemin de la transformation, au fil de l’expérience, et permet ainsi d’obtenir une meilleure « récolte ».

Cela dit, une fois accoutumé au Rebirth, il est parfaitement possible de le pratiquer seul. C’est un atout de cette technique que d’offrir la possibilité de devenir autonome.

 

Question 3 : Combien de séances de Rebirth faut-il faire ?

C’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre ! En effet, et c’est une évidence, cela dépend en premier lieu de l’objectif que l’on souhaite atteindre. D’autres facteurs vont également influencer la vitesse du processus de transformation. Et notamment le degré de motivation de la personne « rebirthée » qui est déterminant.

De plus, selon que la personne a déjà accompli, ou non, un travail thérapeutique, la respiration consciente va permettre d’entrer plus ou moins vite en profondeur pour dénouer les blocages.

En fait, le rythme auquel le processus avance est celui qui convient fondamentalement à la personne : c’est notre sagesse intérieure, notre propre « guérisseur » qui « en décide ».

Cette réponse peut vous sembler un peu floue… Mais malgré tout le savoir-faire du thérapeute et la bonne volonté de la personne accompagnée, un processus thérapeutique n’est pas comme la résolution d’un problème de mathématiques ! Dans certains cas, les résultats sont immédiats et spectaculaires. Le plus souvent, le travail se déroule par phases, avec des effets positifs progressifs.

A suivre ! Je poursuivrai cette série de questions – réponses au sujet du Rebirth.

A lire également : « La puissance du Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».

Solitude

Un remède au sentiment de solitude

Pour faire face au sentiment de solitude, nous mettons en place toutes sortes de stratégies, plutôt inefficaces ! Pourtant, il existe un remède…

Comme je peux le constater dans mon cabinet, beaucoup d’entre nous souffrent d’un sentiment de solitude. Certaines personnes ont peu de relations ou même pas du tout, ce qui les amène à passer en solo de nombreuses soirées, fins de semaine et vacances. Une situation vécue douloureusement. A contrario, d’autres personnes vivent en couple et jouissent d’une vie sociale riche ; pourtant, derrière cette « vitrine », un sentiment de solitude les hante.

Pour échapper à la souffrance de la solitude ou à la peur de devoir y faire face, nous sommes prêts à faire beaucoup d’efforts et de concessions…

Ainsi, nous cherchons un compagnon (ou une compagne) et sommes prêt à accepter « celui (ou celle) qui se présente », même si cette relation ne nous offre pas ce que nous en attendons. Même insatisfait(e), nous restons en couple car nous avons trop peur de nous retrouver seul(e). Ou bien, nous allons sortir avec des « relations » même si ces personnes ne nous plaisent pas tant que ça ; juste pour ne pas rester seul(e).

Nos diverses stratégies face à ce sentiment ou cette peur de la solitude ne sont pas toujours couronnées de succès et peuvent nous laisser un goût amer. Parfois, nous en venons même à entamer une thérapie pour réussir à sortir de ce malaise…

Comment apaiser notre sensation de manque

Si vous vous reconnaissez dans les lignes qui précèdent, sachez que le sentiment de solitude et la peur de se retrouver seul(e) sont des expériences qu’il est complètement naturel de traverser, notamment quand l’enfant que nous étions n’a pas été comblé par une présence suffisante de sa mère. Ce qui est très souvent le cas.

Nous avons tous besoin de lien avec les autres, comme nous avons besoin d’amour ou de reconnaissance. Or, dans l’enfance, tous ces besoins sont rarement comblés, ce qui nous laisse avec une sensation de manque qui nous accompagne ensuite notre vie durant. C’est pourquoi nous déployons tant d’efforts pour tenter d’étancher notre soif.

Le travail psychologique peut apporter un mieux-être, en nous amenant à prendre conscience des croyances limitantes que nous avons mis en place pour nous protéger de cette souffrance d’enfant. Ces croyances sont comme un donjon qui a pour effet de nous enfermer et de nous couper des autres.

Certaines croyances sont courantes, notamment celles-ci dans lesquelles vous vous reconnaîtrez peut-être :

  • « je suis différent(e) » ou « je suis spécial » (donc je ne peux pas être en relation avec les autres),
  • « je ne suis pas intéressant(e) » (donc je ne mérite pas que les autres se lient à moi),
  • « personne ne me comprend » (donc il est vain que je me rapproche des autres).

Découvrir comment ces croyances conditionnent nos comportements au quotidien et apprendre à faire le choix d’une autre attitude favorise une évolution.

source dans la montagne

Au delà du travail psychologique, ce qui va véritablement apaiser notre sensation de manque et faire taire cette souffrance, c’est de nous relier plus profondément à nous-même. Au fond de nous, sous les couches superficielles de notre personnalité, nous disposons en effet d’une source inépuisable à laquelle nous pouvons nous abreuver sans limite.

Rencontrer la source 

C’est précisément l’objectif de la thérapie transpersonnelle* que de nous donner accès à cette source, de nous permettre de retrouver le sentiment d’unité, de lien, et l’amour illimité qui est en nous.

La respiration consciente (Rebirth) est une méthode efficace pour « traverser »  les couches superficielles de notre personnalité et accéder au cœur de nous-même.

Lors d’une séance de respiration, il est courant de ressentir une sensation de paix profonde. La personne qui « respire » exprime souvent son ressenti en disant : « c’est moi ! ». Comme une évidence. Elle se sent chez elle. A sa place. A cet endroit-là, il n’y a plus aucun manque…

Alors que nous pouvons ainsi contacter notre être le plus profond durant les séances de Rebirth grâce aux états modifiés de conscience, nous n’y avons pas accès par ailleurs. A moins de pratiquer assidûment la méditation ou certaines formes de yoga par exemple.

Développer une relation intime avec nous-même

Toutefois, cette expérience vécue au cours du travail thérapeutique devient pour nous un repère. Une direction que nous pouvons suivre. Nous savons qu’en nous reliant à nous-même, d’une manière ou d’une autre, nous ne nous sentirons plus aussi seul(e).

C’est pourquoi, au cours du travail thérapeutique, j’attache beaucoup d’importance à transmettre un art d’être qui permet à la personne que j’accompagne de rester reliée à elle-même, d’entretenir au jour le jour le contact avec elle-même, avec tout son univers intérieur.

Toujours dans cet esprit, j’ai publié sur ce site l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » que je vous invite à lire. Il contient des conseils pratiques notamment pour observer votre respiration et votre atmosphère émotionnelle intérieure. En suivant les conseils donnés dans ce document, vous pourrez, tout comme je l’ai fait moi-même, développer une relation intime avec vous-même. Ce faisant, le sentiment de solitude s’estompera.

En compagnie de soi-même, on n’est jamais seul !

La-solitude-jeune fille de dos

Vous pouvez télécharger gratuitement l’ebook « Découvrir son vécu intérieur » en cliquant sur ce lien.

Pour en savoir plus, lisez l’article « La puissance du Rebirth ».

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

* Le terme « transpersonnel » signifie : au-delà de la personnalité. Un synonyme pourrait être le mot « spirituel », mais il est souvent mal compris.

Confiance

Avoir confiance en soi

« Je n’y arriverai jamais, je suis trop nul(le), même pas la peine d’essayer, les autres en sont capables mais pas moi… » Ces petites phrases vous disent-elles quelque chose ?!

Beaucoup d’entre nous sommes accoutumés à entendre à l’intérieur de notre tête une voix qui nous assène de tels verdicts. A force d’entendre cette voix depuis si longtemps, nous lui donnons raison et sommes convaincus qu’elle dit la vérité.

Résultat : puisque c’est perdu d’avance, nous n’essayons même pas. Nous avons une piètre image de nous-même et imaginons que les autres valent bien mieux que nous, au point parfois que nous donnons raison à ceux qui nous rabaissent.

Si vous êtes dans une telle situation, sachez que vous n’êtes pas seul(e) ; et c’est un euphémisme : l’auto-dévalorisation est en fait très répandue dans notre société et suscite beaucoup de mal-être.

Toutes ces croyances que nous avons sur nous-mêmes s’installent dès l’enfance. Les causes peuvent être multiples. En premier lieu, une ambiance familiale critique où les qualités et les réussites de l’enfant que nous étions n’ont pas été reconnues par nos parents.

Des événements apparemment anodins ont pu grandement blesser cet enfant dans son besoin légitime de reconnaissance. Et en se répétant, ils ont engendré des blocages énergétiques porteurs de croyances limitatives.

Bien que le contexte ait changé et même si nous avons eu de brillantes réussites entre temps, ces croyances continuent à nous accompagner. Lorsque nous en devenons conscients, nous gagnons une première victoire car nous pouvons repérer les moments où notre voix intérieure nous « démolit » et sape notre confiance en nous-mêmes. Et nous pouvons alors réagir.

Même si elle nous sabote, cette voix critique cherche en réalité à nous protéger, à nous éviter la souffrance qui pourrait être suscitée par de nouvelles critiques venant de l’extérieur. C’est la peur qui la met en action, la peur du rejet, de l’abandon…

Il nous incombe de rassurer cette partie de nous que l’on appelle le critique intérieur. Une fois le critique rassuré, son emprise lâche, nous disposons d’une marge de manœuvre inattendue !

Pour y parvenir, nous pouvons dialoguer intérieurement avec lui. Cela suppose que nous parvenions à prendre un peu de distance par rapport à lui, que nous cessions de nous identifier à lui ; autrement dit, nous ne le considérons plus comme étant nous-même, mais le voyons plutôt comme une partie de nous-même.

microphone-1-1466046

Il est extrêmement profitable de donner ainsi la parole à notre critique intérieur.

Cet exercice que je réalise en séance selon la technique du Voice Dialogue mise au point par Hal et Sidra Stone permet de mieux connaître les inquiétudes du critique, et d’apprendre à le gérer au jour le jour pour qu’il ne soit plus aussi présent et limitant.

En attendant de faire ce travail et, à un niveau plus profond, de libérer les blocages énergétiques dans lesquels sont enracinées ces croyances négatives, vous pouvez cultiver une image positive de vous-même.
Comment faire ?

StandingO

Simplement, en reconnaissant tout ce que vous avez de bon en vous-même et tout ce que vous faites de bien. Par exemple, chaque jour, ayez rendez-vous avec vous-même pour dresser la liste de ce qui, dans cette journée, mérite votre reconnaissance. Certains recommandent de se complimenter devant la glace : « bravo, tu as écrit un nouvel article pour ton blog au lieu de somnoler dans ton rocking chair (!) », « c’est super, tu as vraiment trouvé les mots justes avec Pierre », « je te félicite pour ta nouvelle coiffure »… Une petite « dose » chaque jour !

Et lorsque vous avez réussi quelque chose de vraiment exceptionnel, que vous ne vous imaginiez pas capable d’accomplir, inscrivez-le (en mots ou en images) dans un « tableau des exploits » affiché chez vous dans un endroit bien visible.

Vous nourrirez ainsi la confiance en vous-même.

Pour en savoir plus sur mon accompagnement thérapeutique qui vise l’harmonie dans les relations et la sérénité intérieure, lire sur ce site « Que peut-on attendre de la thérapie »« Comment se déroule la thérapie ? » et « Les témoignages ».

A télécharger gratuitement l’e-book « Découvrir son vécu intérieur ».