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Récit

Quand la colère bloquée depuis l’enfance se libère

La libération des émotions, concrètement comment ça se passe ? Je vous invite à le découvrir en vous immergeant dans le voyage de transformation intérieure de Laurence. 

Vous allez peut-être vous reconnaître dans l’histoire de Laurence. Son mari, débordé de travail, est très peu disponible pour elle et leur enfant. Ses attentes de temps-passé-ensemble ne sont pas satisfaites et le sentiment d’être « délaissée » est tellement douloureux qu’elle en arrive parfois à avoir des pulsions suicidaires.

La séance que nous avons faite en juillet 2024 illustre bien la manière dont s’accomplit le travail de guérison psycho-énergétique. 

Cette séance s’est déroulée en deux étapes. D’abord un travail de libération des émotions qui est décrit dans cet article, puis un revécu de naissance (grâce au Rebirth) à lire ici.

Voici le récit de cette phase de « décharge » émotionnelle (en italique). J’y ai ajouté des explications au fur et à mesure pour que tout devienne parfaitement clair pour vous (du moins je l’espère…) !

Un père absent, un mari absent

En début de séance, Laurence a déjà pris conscience qu’elle revit avec son mari exactement la même expérience que celle de son enfance : en effet son père se consacrait presque uniquement à son job. Il rentrait tard le soir en semaine. Tandis que le week end, il restait de son côté à écouter de la musique et passait peu de temps avec ses enfants.

Laurence explique qu’elle est en colère à l’égard de son père et qu’en tant que petite fille, elle trouvait que c’était « injuste qu’il ne soit jamais là, et injuste qu’il ne m’aime pas ».

S’autoriser à exprimer ses émotions

A ce stade elle est déjà donc bien consciente de le colère enfouie au fond d‘elle. Mais savoir qu’on a de la colère n’équivaut pas à ressentir cette émotion ici et maintenant.

Il va falloir établir le contact avec cette énergie émotionnelle afin de pouvoir ensuite la « vider ». 

Je l’accompagne dans cette direction et elle ressent la colère mais, dit-elle, « ça a du mal à sortir »

Il y a, chez beaucoup d’entre nous, des obstacles à l’expression des émotions (des peurs, des interdits… – je ne développe pas ce point ici car c’est un sujet en soi). 

Son et mouvement pour faire bouger l’énergie bloquée

Dans le cas de Laurence, le simple fait de constater que « ça a du mal à sortir » débloque les choses. Et elle ressent aussitôt ce qu’elle appelle des « décharges dans le corps »

Puis en imaginant son père présent en face d’elle, elle exprime sa colère par la voix et le mouvement.

Les sons comme les gestes sont des moyens – parmi d’autres – de libérer l’énergie émotionnelle bloquée. C’est un travail puissant et libérateur. 

J’utilise différentes « techniques » d’accompagnement en fonction du système énergétique de la personne. Il n’y a pas de protocole. On navigue « à vue ». 

Grâce à l’expérience que j’ai accumulée, j’ajuste ma manière d’accompagner pour aller le plus loin possible dans ce travail de libération des barrages émotionnels connus. 

Expression vraie

Puis après cette phase d’expression par la voix et le mouvement, j’invite Laurence à mettre des mots. Elle parle à son père et arrive vite à cette supplication : « Aime-moi ».

Les paroles sont de l’énergie. Si on exprime vraiment ce qu’on a « sur le coeur », librement et jusqu’au bout, l’énergie bloquée – souvent au niveau du coeur justement – se met à bouger dans notre système énergétique.

En nous focalisant sur cette expression « aime-moi », nous poussons plus loin la libération énergétique avec une technique spécifique. Alors c’est le chagrin qui arrive. 

La poursuite du travail énergétique amène le basculement caractéristique de la colère vers la tristesse. 

L’essentiel en bref :

Tout ce processus psycho-énergétique consiste à « vider » la charge émotionnelle qui s’est accumulée durant l’enfance et qui stagne au niveau de blocages dans notre système énergétique. La libération émotionnelle consiste à « aller chercher » l’énergie bloquée et à la remettre en mouvement. Le blocage se dissout, l’énergie peut à nouveau circuler librement. Or, une circulation fluide de l’énergie est synonyme de bien-être psychologique.


La séance de Laurence se poursuit. Et à travers un état modifié de conscience induit par la respiration (Rebirth), elle entre en contact avec son vécu lors de sa naissance et de sa vie intra-utérine. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconte dans l’article suivant intitulé « Elle guérit en revivant sa naissance » !


Pour en savoir plus sur cette méthode d’accompagnement, je vous invite à lire la page : « La thérapie psycho-énergétique – Le Rebirth »

Crédits photo : Barrage en Norvège : Bjørn Kamfjord sur Unsplash

Kayak : Rune Haugseng sur Unsplash

Ce récit a été publié avec l’accord de Laurence (prénom fictif).

Récit

Le Rebirth pour se faire respecter 

Les expériences de transformation psychologique par le Rebirth sont souvent étonnantes ! En voici une illustration à travers le récit d’une séance : une histoire de Moyen-âge, de cachot et de loup…

Avant d’entamer la pratique du Rebirth (respiration consciente, connectée et amplifiée), Marina dresse ce constat : « les autres décident de ma vie pour moi », « je ne dis pas les choses (quand je ne suis pas d’accord) ». Elle identifie à l’intérieur d’elle une « petite fille docile, soumise » qui est à l’origine de cette posture dans sa relation à sa sœur (qui est une relation d’abus).

Elle aimerait devenir capable d’affirmer son point de vue, de se faire respecter, de cesser de se soumettre à la volonté de sa sœur, de dire non…

Allongée, les yeux fermés, Marina débute la respiration connectée caractéristique du Rebirth. Très rapidement, elle ressent une pression au niveau des épaules et du cou. Sur le côté gauche de la tête elle sent la présence « d’une cagoule ».

Une vie antérieure qui détermine le présent

Une image s’impose alors à elle : elle voit un homme revêtu d’une longue robe verte avec cagoule, ceinte par une cordelette à la taille. Puis d’autres hommes apparaissent, revêtus de robes identiques. Elle évoque une congrégation au Moyen-âge.

Son corps se met en mouvement : elle agite les bras, se défend. La réalité s’impose à elle :

« Je n’ai pas le droit de parler ».

Au bout d’un moment, elle raconte : « j’ai sauvé ma vie. Je suis obligée de me convertir. Je porte la robe verte, j’ai perdu. Je suis fatiguée. Ils m’ont eue mais je n’ai pas la cagoule. Je me sens pétrifiée, immobilisée. Je ne suis pas d’accord. Ils m’ont eue. Cela dure depuis très longtemps. Ce n’est pas ma sœur qui est en jeu. Cela vient d’avant. »

Privée de voix et de la liberté d’exprimer ses talents

Marina prend un temps pour respirer à nouveau intensément. De nouvelles images émergent alors. « Je suis dans un cachot (c’est une situation que j’ai déjà rencontrée lors d’un précédent Rebirth). Je suis emprisonnée. Emmurée. Les murs sont faits de pierre blanche. Ce n’est pas dans cette vie-ci, cela fait très longtemps. C’est la même vie que celle avec les hommes habillés en vert. Ce n’est pas la misère car le château est très propre.

« On m’a empêché de parler. Je suis tenue au secret. Je sais beaucoup de choses. Je suis un homme érudit. Quelqu’un d’assez noble. Je suis un savant, j’ai beaucoup appris. » Elle se met à pleurer puis elle ajoute :

« Je suis quelqu’un de valeur »

mais « mon savoir ne sert pas les autres. On m’a mis à l’écart ».

Elle dresse un parallèle avec sa vie actuelle : « c’est un peu ce que je vis dans cette vie. Je dépends d’autres hommes qui sont différents, (alors que) j’ai plus de savoir. Je me vis comme ça. »

L’heure de la décision, du choix

Puis une autre image refait surface. Il s’agit d’une image qui était apparue au tout début de sa respiration, explique-t-elle, et qui revient : « je suis un roitelet en train de chanter sur une branche. » Elle réalise qu’elle a un choix à faire : « Je dois choisir qui je suis : soit l’oiseau, soit dans le cachot, soit (habillée) en vert. Dans quelle vie je suis ? Je n’ai pas choisi ma vie. »

Pendant un temps, elle se confronte à ces questions en silence, puis elle note que dans le cachot, elle est enfermée, que les « hommes verts » veulent l’empêcher de parler et finalement elle décide qu’elle aimerait bien être le petit oiseau qui chante. Car « l’oiseau s’exprime ».

L’oiseau et le loup

Elle devient alors l’oiseau qu’elle perçoit comme fragile, avec une gorge rouge dilatée, souffrante.

« Je suis l’oiseau. Il y a une bagarre (au niveau de la gorge). Il y a un loup dans la gorge qui veut sortir. En fait j’ai un loup en moi ». Elle émet des grognements.

« Je suis un loup en fait, je le ressens bien, une grosse gueule, quatre pattes, ça mange des proies. Mon cerveau n’est pas d’accord car un loup c’est cruel. J’ai un peu peur de m’affirmer en tant que loup. »

La renaissance, enfin !

Alors elle se met à gémir longuement. « J’accouche du loup. J’ai envie de sortir, j’en ai assez de me cacher. J’étais obligée de me cacher. Maman, laisse-moi sortir. Je voudrais m’excuser de sortir. Je suis en train de demander l’autorisation. J’ai conscience d’être un loup. Mon père est exceptionnellement fort ».

Elle pousse un hurlement.

« Je demande l’autorisation. Mais il ne faut pas demander l’autorisation. »

Elle hurle à nouveau longuement ; à un certain moment, la tonalité de ses cris change, sa voix devenant affirmée, grave et puissante. « J’y suis presque. C’est moi qui décide de sortir ».

‘L’accouchement’ est un peu long, elle crie fort, longuement, et finalement : « ça y est. Je suis un bébé. Le loup est à côté. »


Quelques éclairages en complément pour comprendre ce récit :

1 – Dans le déroulement de la séance, on voit clairement la magie du Rebirth qui opère :

  • Avec au départ, dans la scène avec les hommes en vert, l’impossibilité de parler, d’être soi-même (elle doit se convertir).
  • Puis, dans la scène du cachot, elle prend conscience de sa valeur, elle se voit comme une personne qui détient une connaissance précieuse.
  • Finalement elle réalise qu’elle doit choisir, soit de continuer à se taire, soit de rester au fond du cachot, sans dévoiler ses talents, soit de s’exprimer, de prendre sa place (l’oiseau qui chante). Elle choisit de s’exprimer.
  • C’est là qu’on rentre dans la phase finale d’émergence du nouveau. Le loup (symbole de force ?) entre en scène. Ce n’était donc plus une petite fille soumise et cachée mais un loup qui naît. C’est une re-naissance, un « Re-birth », où l’affirmation de sa volonté (je ne demande pas l’autorisation, c’est moi qui décide) et de sa puissance se déploient.

2 – On peut observer aussi que très rapidement, l’intensification de la respiration rend tangible un blocage au niveau des épaules et de la gorge : zone émotionnelle et de l’expression (émotions et expression retenues). Blocage qui correspond au sujet que Marina souhaite traiter. Dans la dernière phase du Rebirth, il y a une libération de ce blocage à travers l’énergie de la voix. Ce faisant, la pratique du Rebirth restaure la fluidité de la circulation énergétique, qui est synonyme de bien-être psychique et de vitalité.


* Récit publié avec l’autorisation de la personne – séance de Rebirth réalisée à mon cabinet en août 2023 – nom fictif pour préserver la confidentialité.

Crédit photo : Photo de Hans Veth sur Unsplash


Pour en savoir plus sur le Rebirth, vous trouverez sur ce site :